POCKET
(Paris, France), coll. Le Livre d'or de la science-fiction n° 5032 Dépôt légal : 1er trimestre 1979, Achevé d'imprimer : 9 mars 1979 Première édition Recueil de nouvelles, 448 pages, catégorie / prix : 5 ISBN : 2-266-00597-9 Format : 10,9 x 17,7 cm✅ Genre : Science-Fiction
Robert Silverberg, né à New York en 1935, est un auteur fécond, parti du roman d'aventures et qui, dans les années 60, a entrepris une série d'oeuvres ambitieuses qui l'ont hissé au tout premier rang de la science-fiction américaine moderne. Tout lui est matière à rêver : voyage dans l'espace ou voyage au fond de soi-même, rencontre avec l'autre ou rencontre avec cet autre, avec ce monstre qui se cache en nous. Mais comment se rencontrer ? La communication est-elle seulement possible ? Tel est le sujet de ses grands romans comme les Ailes de la nuit, le Fils de l'homme et l'Oreille interne, ou des belles nouvelles réunies dans ce volume. Silverberg, c'est le poète romantique de la science-fiction.
1 - Philippe R. HUPP, Un météore solitaire, pages 7 à 27, préface 2 - Absolument inflexible (Absolutely Inflexible, 1956), pages 29 à 47, nouvelle, trad. Didier PEMERLE 3 - Le Circuit Macauley (The Macauley Circuit, 1956), pages 49 à 64, nouvelle, trad. Didier PEMERLE 4 - Eve et les vingt-trois Adams (Eve and the Twenty-Three Adams, 1958), pages 65 à 91, nouvelle, trad. Paul ALPÉRINE 5 - Le Coup du téléphone (Mugwump Four, 1959), pages 93 à 122, nouvelle, trad. Michel DEMUTH 6 - Je vous 1000110 (Going Down Smooth, 1968), pages 123 à 136, nouvelle, trad. Frank STRASCHITZ 7 - Quand les arbres ont des dents (The Fangs of the Trees, 1968), pages 137 à 172, nouvelle, trad. Bruno MARTIN 8 - La Danse au soleil (Sundance, 1969), pages 173 à 198, nouvelle, trad. Bruno MARTIN 9 - Monade urbaine 158 (In the Beginning, 1970), pages 199 à 228, nouvelle, trad. Philippe R. HUPP & Didier PEMERLE 10 - Pousser ou grandir (Push No More, 1972), pages 229 à 261, nouvelle, trad. Luc MALBERNARD 11 - Bon pour le service des organes (Caught in the Organ Draft, 1972), pages 263 à 280, nouvelle, trad. Didier PEMERLE 12 - Voir l'homme invisible (To See the Invisible Man, 1963), pages 281 à 300, nouvelle, trad. Michel DEMUTH 13 - Des mondes en cascades (Many Mansions, 1973), pages 301 à 344, nouvelle, trad. Didier PEMERLE 14 - Le Dybbuk de Mazel Tov IV (The Dybbuk of Mazel Tov IV, 1974), pages 345 à 372, nouvelle, trad. Didier PEMERLE 15 - Schwartz et les galaxies (Schwartz Between the Galaxies, 1974), pages 373 à 404, nouvelle, trad. Philippe R. HUPP & Didier PEMERLE 16 - ANONYME, Bibliographie de Robert Silverberg, pages 405 à 440, bibliographie
Critiques
LIVRE D'OR
Comme tous les ouvrages de cette admirable collection, une bibliographie complète, jusqu'en 1977. On y compte les pseudonymes de Silverberg, on s'effare de sa production démente : 1956 : 45 nouvelles, 1957 : 79 nouvelles et 2 ouvrages biographiques (soyons honnêtes, pour certaines nouvelles, il y a eu collaboration avec R. Garett !) Mais quand même ! La préface de P.R. Hupp est un modèle au genre : documentation dense, survol biographique éclairant, centrage thématique sur « la quête de l'autre » (on aurait pu signaler aussi la forme initiatique, qui va avec) : 20 pages qui se lisent très facilement et apportent beaucoup. Voyons les textes. 10 sont des reprises, 4 sont inédits. Je n'ai rien contre les reprises quand il s'agit de textes anciens et inaccessibles, ou quand il se trouve des textes irremplaçables. Est-ce toujours le cas ? On aurait pu éviter Absolument inflexible (paru en 78 dans l'Année de la SF (Julliard), Monade 158 issue sans grandes modifications des Monades Urbaines (Laffont) et Pousser ou grandir venu d'Eros au futuret dont je vois mal l'intérêt (à part l'aspect de canular pour potaches). En revanche Le circuit Macauley, l'admirable Voir l'homme invisible ou la très belle Danse au soleil supportent leur troisième apparition dans notre langue. Des inédits, trois m'ont beaucoup plu ; mais je n'ai pas été sensible à Le dybbuk de Mazel Tov IV. Affaire de goût, plus que critique de la qualité. Une anthologie solide, bien présentée, choix très représentatif ; on prend plaisir à retrouver Silverberg. On est heureux de savoir que Laffont va publier son dernier roman Shadrak dans la fournaise, très bientôt. Dernier ? A moins que d'ici là, revenant sur ses déclarations Silverberg retourne à la SF. Sait-on jamais ?