Créatures protoplasmiques originaires d'un univers lointain, les Roïss ont subi au fil des siècles de nombreuses mutations qui en ont fait des entités immortelles, aux facultés psi extraordinaires et possédant le contrôle de la matière. Pour assurer leur immortalité, ils doivent mener à bien la Seconde Expérience, avec tous les risques qu'elle comporte. En dépit de leur immense intelligence, sans doute n'y parviendraient-ils pas sans le secours de Tec, leur serviteur-robot, que dees Terriens, nés à 70 millions d'années de distance, délivreront du sommeil millénaire auquel l'a condamné le monstrueux Wirzan.

     Un somptueux space-opéra où l'auteur allie la sensiblité d'un Simak à la science robotique d'un Asimov.

Biologiste, médecin, Janet Jeppson exerce la profession de psychiatre.

Elle a épousé en 1973 Isaac Asimov.

Bien qu'elle ait commencé d'écrire dès l'âge de 12 ans, La Seconde expérience est le premier roman qu'elle ait mené à terme.

     La notice au dos de la couverture nous apprend que l'auteur a « commencé d'écrire dès l'âge de 12 ans » : c'est alors sans doute qu'elle a conçu cette odyssée à travers les parsecs et les millénaires d'un robot amoureux de celle dont il a la garde, un dragon femelle, dernière, descendante des Roiiss, elle-même amoureuse d'un tyrannosaure qu'elle est allée chercher sur Terre. Qu'elle est biologiste et médecin : d'où sans doute ces manipulations d'organes et de sperme, dont les héroïnes (humaines ou reptiliennes) apparaissent beaucoup plus désireuses de fécondation que d'amour, et d'expériences sur leur progéniture que d'expérience maternelle. Qu'elle « exerce la profession de psychiatre » : de plus ferrés que moi en freudisme découvriront peut-être les profondeurs de l'inconscient là où je ne trouve que puérilité. Et qu'elle est la seconde épouse d'Asimov : je ne discerne pas d'autre raison à la publication de son livre. La première, Gertrude, avait au moins une qualité : elle n'écrivait pas de science-fiction.