Entre l'armée de l'évêque Duncan, duc de Cassan, qui arrive du nord, et celle de Kelson, roi de Gwynedd, qui vient de l'est au travers de cols encore enneigés, les dents de la tenaille se referment sur le vide. Le chasseur devient proie. Duncan se trouve bientôt acculé devant des armées surgies de nulle part. Fait prisonnier, il ne peut espérer aucune pitié. Pour Loris, l'archevêque renégat, il n'est qu'un Deryni, sacrilège dans sa foi et dans son titre, et ne mérite que la souffrance. Au bout du chemin, il y a la justice rendue par le vainqueur, la torture, la mort brutale, douloureuse...

     Alors, tandis que Kelson et Morgan avancent à marches forcées pour tenter de répondre aux appels magiques lancés par Dhugal, le fils bâtard de Duncan, miraculeusement échappé aux soldats ennemis, l'évêque Deryni va entamer un long calvaire. Et quand sur son bûcher il croira sa fin venue, se déchaîneront autour de lui les armées rebelles enfin dévoilées, dans un déluge de fer, de feu et de sang.

 

     Katherine Kurtz est née en Floride durant un ouragan. De là peut-être la violence qui traverse ses livres. Après des études scientifiques (chimie et médecine) et un Master of Arts en histoire médiévale, elle a d'abord mené de front pendant dix ans une activité de créatrice de matériel d'instruction au sein du département de police de Los Angeles (LAPD) et sa carrière d'écrivain. Le succès du cycle des « Derynis » lui a permis de se consacrer uniquement à l'écriture.

     Après avoir vécu longtemps en Californie, elle habite maintenant avec son ami Scott MacMillan en Irlande, dans une maison de style gothique. Une grande satisfaction, même si son rêve initial était un château en Ecosse.