L'illustrateur n'est pas mentionné dans l'ouvrage, seul l'atelier Pascal Vercken l'est. L'illustration reprend celle en couverture de "Red Eye of Betelgeuse", anthologie composée par Forrest J. Ackerman (Ace Books, 1974).
SHERK D'ACAMAR ; un être hybride, étrange, fier et secret. Un garçon sauvage qui saura attendre son heure. Sherk est esclave. Il hait ses maîtres mais il est renfermé, patient ! Sherk est plein d'audace et de ruse, aussi dangereux qu'un léopard. Il sait calculer ses risques. S'il est repris c'est la mort dans les tortures savantes, car il a tué un garde, s'il échappe le désert peut modifier ses restes après l'avoir rendu fou de soif. Mais s'il réussit, c'est la liberté grisante des espaces sans fin, les mondes civilisés d'Achernar, où se trament de singuliers complots, et la barbare Lokri, la planète des Hommes-Lions.
Paul HANOST est un jeune auteur belge né en 1949, et dont l'ambition est d'écrire la Saga de Sherk, le métis de félinoïde et d'humanoïde, tour à tour esclave, mercenaire, aventurier, libérateur, et dont l'action fit chanceler sur ses bases l'empire galactique. LE LIVRE DES ÉTOILES est le premier volume d'une série de quatre.
Critiques
Si les Français n'ont pas la tête épique, Paul Hanost (28 ans) s'est mis en devoir de prouver que les Belges l'ont, en écrivant la saga de Sherk à travers les champs de bataille de la galaxie, où s'affrontent Impériaux et Confédérés, marchands et corsaires, mercenaires et primitifs. Pour renforcer l'impression de sauvagerie, Hanost donne aux diverses races humanoïdes des caractères de fauves (les Tchinos sont des lupoïdes et les Serkors des léo-centaures) qui doivent beaucoup à E.R. Burroughs (les hommes-lions sont des Numates)et à Kipling (Chigir Bâghest un Baghèrenoir, et Sherkun demi-Tchirg).Les emprunts ne se limitent pas là : le nexien de la page 62 est un produit van Vogt ; Oonaï et son peuple d'hermaphrodites enfantins, c'est Weena et les Eloïs de Wells. Mais, pour l'effet d'ensemble, on songe surtout au Lieutenant Kijé, puisque selon l'auteur même il s'agit d'une « fête de la mort ». Et N. Henneberg ? Hanost essaie bien de l'égaler, notamment avec ses « Râkshars déchus que les Héloïmis... avaient vaincus et châtiés dans la nuit des temps » et « l'attrait surnaturel de cette féerie blasphématoire » ; mais il n'a pas comme elle le don magique de transmuter les amours en hyménées et les combats en armageddons ; faute de quoi, il ne reste que 280 pages de grandes manœuvres parsemées de quelques coucheries. Encore trois tomes d'annoncés : si le cœur vous en dit... !