L’auteur fait bizarrement connaissance avec Erich von ***, qui lui raconte sa rencontre avec le professeur Thomé. Cette rencontre s’est produite au Caire, dans des circonstances étranges. Le professeur Thomé, archéologue qui a poursuivi des recherches au Pérou, a remis à von *** une sorte de petit sphinx de pierre.
— C’est une clé, lui a-t-il dit. Celle d’une chambre secrète, dans une pyramide en ruines près de Sacsayhuaman, où se trouve cachée une machine qui permet de remonter à plus de vingt mille ans sans le passé.
Peu après, le professeur Thomé a disparu dans les Andes. Ne pouvant se rendre lui-même au Pérou, von *** demande à Walter Ernsting d’y aller à sa place. S’il découvre la machine et parvient à l’utiliser, il apprendra sans doute toute la vérité sur la mystérieuse histoire de l’humanité. Et il pourra la révéler dans un livre que le professeur Thomé n’a pas osé écrire...
Traduit de l'allemand en bon et beau français par Jacqueline Osterrath, un ouvrage plus ambitieux que les « Perry Rhodan » auxquels l'auteur collabore sous le nom de Clark Darlton : il s'y met lui-même avantageusement en scène, ainsi qu'Erich von Däniken dont il romance des théories, expliquant les mystères comme Cuzco ou le cataclysme sibérien de 1908 par la présence sur Terre de Stellaires et d'illégaux. Mais, à trop vouloir faire vrai, il échoue à faire vivant : trop roman pour convaincre, trop profession de foi pour passionner, c'est à juste titre que le livre se place sous le patronage de Bergier, grand-maître — à la ville comme à la scène — de la confusion entre la réalité et la fiction.