BRAGELONNE
(Paris, France), coll. Science-fiction Dépôt légal : septembre 2007, Achevé d'imprimer : août 2007 Première édition Anthologie, 128 pages, catégorie / prix : (gratuit) ISBN : 978-2-35294-115-6 Format : 13,0 x 20,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Livre offert pour l'achat d'un ouvrage de la collection Bragelonne SF.
Quatrième de couverture
La science-fiction est en bonne santé !
Les trois nouvelles de ce minirecueil offert par Bragelonne vont vous le prouver.
Elles vont vous emporter à travers les étoiles, vous faire visiter les confins du système solaire avant de vous ramener sur notre bonne vieille Terre pour affronter le plus terrible de nos vieux fléaux, la guerre, avec une magnifique histoire très émouvante.
Et en prime, un petit article vous explique tout sur cette forme passionnante de la SF qui s'appelle la hard science...
Voilà de quoi vous régaler, vous étonner et peut-être vous faire découvrir une science-fiction de plus en plus métissée et féminine !
1 - Tom CLEGG & Jean-Claude DUNYACH, Préface, pages 7 à 10, préface 2 - Lavie TIDHAR, Araignées temporelles, toiles spatiales (Temporal Spiders, Spatial Webs, 2003), pages 11 à 18, nouvelle, trad. Mikael CABON 3 - Sean WILLIAMS, Éternité (Evermore, or, The Lies That Bind, 1999), pages 19 à 70, nouvelle, trad. Mikael CABON 4 - Kristine Kathryn RUSCH, Dommage collatéral (Collateral Damage, 2004), pages 71 à 100, nouvelle, trad. Colette CARRIÈRE 5 - Chris MORIARTY, Confessions d'une hardeuse de la SF (Hard SF, 2005), pages 101 à 124, article, trad. Mikael CABON 6 - (non mentionné), À propos des auteurs, pages 125 à 126, dictionnaire d'auteurs
Critiques
Les revues Fantasy et Science-Fiction des éditions Bragelonne se sont transformées en cadeaux promotionnels — Fantasy 2007 et Science-fiction 2007 — de 128 pages chacun, le premier étant offert pour l'achat d'une « Intégrale » Bragelonne, le second pour un titre de Bragelonne-SF.
Au sommaire du Fantasy 2007 : Trudi Canavan, Louise Cooper, William R. Forstchen, Simon R. Green. À première vue, rien de très excitant, et d'ailleurs ça commence plutôt mal, voire très mal, avec la nouvelle de Canavan « La rumeur des enfants de la brume », traduite à la première personne du passé simple, alors qu'au vu du niveau de langue un passé composé s'imposait — pour un résultat quasiment illisible. Le texte de Green dans le genre transposition de polar hard-boiled dans un univers de fantasy est plaisant, mais mal traduit (euphémisme), et au final pisse aussi loin qu'un escargot cuit dans son beurre. Le conte cruel de Louise Cooper est très plaisant (et permet de voir que Nicolas Cluzeau a fait d'énormes progrès en matière de traduction), mais comme pour Green, tout ça ne va pas très loin. Quant au texte de Forstchen, relativement original, il s'impose sans mal comme le plus ambitieux ; il lui manque malheureusement une bonne traduction (les faux-amis de la langue anglaise ne sont pas les vrais amis de Karim Chergui) et un peu plus d'ambition littéraire pour entrer dans le panthéon des « Inoubliables ».
Au Sommaire de Science-fiction 2007, on trouvera une courte mais belle nouvelle de Lavie Tidhar (qui m'a évoqué certains textes spatiaux de Jean-Claude Dunyach), une sous-eganerie sans grand intérêt de Sean Williams et... et... un formidable texte de Kristine Kathryn Rusch qui, lui, a de bonnes chances d'entrer au panthéon sus-cité. Dans ce texte, « Dommage collatéral », on suit le jugement (la descente aux enfers ?) d'un professeur d'histoire qui a eu un geste déplacé envers une fillette de quatre ans. Evidemment on pense à un geste pédophile, mais non, c'est beaucoup plus fin que ça, et bien plus terrible... à l'échelle humaine. Le numéro se termine sur les « Confessions d'une hardeuse de la SF » de Chris Moriarty, essai ambiance « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » qui n'apprend rien, n'excite en rien, passe la brosse à reluire à une bonne moitié de la SF yankee... et, au final, s'oublie aussi facilement que le numéro de téléphone de son dentiste. En aparté, on notera que les traductions du Science-Fiction 2007 sont globalement meilleures que celles de Fantasy 2007, ce qui est surprenant puisqu'il est a priori plus facile de traduire de la fantasy commerciale que de la bonne science-fiction.