Ils sont sympas chez Black Mamba, on n'a pas trop envie de les atomiser, mais là c'est plus ou moins la cata. Tout commence mal par une nouvelle de Laurent Whale qui fleure bon la science-fiction engagée (à gauche) mais souffre de défauts rédhibitoires : c'est mal écrit, brouillon et d'une naïveté politique improbable. Ça continue avec une guirlande littéraire (beaucoup d'ampoules !) : « Les éclairs posaient leurs déchirures incandescentes sur le lassis insondable d'un ciel en deuil. Sous un linceul de ténèbres, les éléments en furie grondaient un cantique aux accents barbares. » Extrait du texte de Jean-Claude Di Ruocco, « Le Dernier loup » qui se révèle encore plus ridicule quand on arrive à la fin et qu'on sait qui est le personnage-point-de-vue. Quant aux nouvelles de Laura Berent et Jacques Fuentealba, elles sont l'une comme l'autre mal écrites et sans intérêt.
Si les deux bande-dessinées relèvent légèrement le niveau elles ne sont pas pour autant transcendantes. La partie critique se penche sur le site Café Salé, la série de bande-dessinées Lucha Libre, l'éditeur de livres audio Libellus.