1 - Pierre GÉVART, Éditorial, pages 1 à 2, éditorial 2 - Martin WINCKLER, Alice in Wonderland, pages 5 à 21, nouvelle 3 - Neil GAIMAN, L'Affaire des vingt-quatre merles (The Case of the Four and Twenty Blackbirds, 1984), pages 22 à 34, nouvelle, trad. Jean-Luc BLARY 4 - Roberto QUAGLIA & Ian WATSON, Éternité.com (The Grave of My Beloved, 2006), pages 35 à 52, nouvelle, trad. Pierre GÉVART & Laurent WHALE 5 - Fabien CLAVEL, Le Printemps des murailles, pages 53 à 71, nouvelle 6 - Jacques FUENTEALBA, Planète Amérique latine : l'autre SF, pages 73 à 83, article 7 - (non mentionné), Interviews croisées, pages 84 à 92, entretien avec Jorge DE ABREU & Sergio GAUT VEL HARTMAN & Vladimir HERNÁNDEZ & Jose Luis ZARATE 8 - Juan Ignacio Muñoz ZAPATA, Regards sur les microcosmes, pages 93 à 97, article 9 - (non mentionné), Bibliographie sélective - nouvelles traduites en Français par auteur, pages 98 à 99, bibliographie 10 - Wolfgang HERNANDEZ, La Sémiotique des loups (Semiotica para los lobos, 2009), pages 100 à 112, nouvelle, trad. Jacques FUENTEALBA 11 - André ZARATÉ, Le Voyageur (El Viajero, 1987), pages 113 à 124, nouvelle, trad. Jacques FUENTEALBA 12 - Luis SAAVEDRA, Bondisseur dans le jardin des mondes (Brincador en el jardin de mundos, 2006), pages 125 à 127, nouvelle, trad. Jacques FUENTEALBA 13 - Alexis YANNOPOULOS, Angelica Gorodischer, pages 128 à 129, biographie 14 - Lucie CHENU, Entretien avec Martin Winckler, pages 130 à 136, entretien avec Martin WINCKLER 15 - Lucie CHENU & Martin WINCKLER, Bibliographie de Martin Winckler, pages 137 à 137, bibliographie 16 - Martin CARAYOL, Finlande : le sceau de la bizarrerie, pages 141 à 147, chronique 17 - Denis LABBÉ, Autremondes : Vladimir Sorokine : Une esthétique postmoderne au service de la dénonciation politique, pages 148 à 152, article 18 - COLLECTIF, Notes de lecture, pages 153 à 184, critique(s) 19 - (non mentionné), Science-fiction et prospective, pages 185 à 188, article
Critiques
Vraiment pas convaincant, ce Galaxies NS7.
Fort ennuyeux, pour tout dire.
La nouvelle de Martin Winckler qui mélange jazz, rêves et mort subjective est intéressante (on notera quelques accents éganiens), mais bon, il aurait été préférable que l'auteur aille au bout de ses théories ; en l'état, le texte ne va nulle part, ou presque. La nouvelle de Ian Watson et Roberto Quaglia, plutôt drôle, se révèle rapidement longuette (les meilleures blagues sont les plus courtes) ; on pense à un Robert Sheckley, première époque, qui aurait découvert les joies d'Internet et notamment des sites XXX. Le texte de Neil Gaiman, « L'Affaire des vingt-quatre merles », a sans doute beaucoup de sel en VO (l'auteur rebondit sur une bonne dizaine de comptines anglo-saxonnes), mais une fois traduit, cette enquête autour d'un nez royal picoré semble bien fade (malgré une traduction convaincante). Quant au texte de Fabien Clavel, impossible de vraiment en parler, je n'ai pas réussi à le finir malgré deux tentatives de lecture espacées de quelques jours (enfin je peux vous dire que ça parle de murs, et que les murs dressés entre des gens qui se tapent sur la gueule, c'est pas bien, ils feraient mieux de ne pas se taper sur la gueule. Conseil adressé à voix haute aux Israéliens et Palestiniens. Effet garanti.)
Le dossier S-F latino est sans angle d'attaque, banal, d'un ennui à vous dégoûter définitivement de lire des textes provenant de cette partie du monde (sans parler des traductions ; celle de la « La Sémiotique des loups » est à dresser les cheveux sur la tête).
Trois nouvelles dans ce dossier latino : la première « La Sémiotique des loups », donc, est illisible (le traducteur n'est peut-être pas le seul coupable, du moins on l'espère pour l'auteur, qui a sans doute plus le droit d'être mauvais que celui d'être trahi). « Le Coyageur », de José Luis Zárate, est une histoire de détective privé, de billets venus du futur et de voyageur temporel assassiné dans une chambre close — foutraque, clichetonneux et déjà lu mille fois (en mieux, chez Andrew Weiner notamment). Quant à la dernière nouvelle, c'est en fait un poème en prose, gonflé mais surtout gonflant...
Le mini dossier sur l'imaginaire finnois (il y est peu question de science-fiction) se révèle très vite plus intéressant. Ce numéro, tout à fait dispensable, s'achève sur ses habituelles rubriques, où on trouvera de bonnes critiques de Claude Ecken, David Claes et Jean-François Thomas.
Thomas DAY Première parution : 1/4/2010 dans Bifrost 58 Mise en ligne le : 17/6/2012