Quatrième de couverture
Trois écrivains d’origine slave, de trois générations différentes, deux de langue russe, un de langue serbo-croate, ont été réunis par un de ces hasards dont on dit qu’ils sont prémédités. En fait, si l’époque et même l’inspiration les séparent, un point de convergence, peut-être unique, mais singulièrement fort et déterminant les rapproche. Tous trois, à travers des réalités oppressantes, hostiles, dures ont opposé un type de rêverie fantastique qui semble emprunter au réel juste ce qu’il faut pour s’en échapper mais sans le nier. Léonid Andréiev évoque, dans un récit halluciné, le délire de la guerre. Boris Pilniak fait errer son héros dans la quête de ses origines mythiques à travers la Révolution. Branimir Scepanovic rénove avec brio le thème du temps et de l’espace ambigus. Ce côtoiement de l’imaginaire et du vécu nous a paru significatif de toute une attitude, dont les trois récits forment ici une illustration saisissante.
Sommaire
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1 - Leonid ANDREIEV, Le Rire rouge, pages 9 à 80, nouvelle, trad. Serge PERSKYInédit. Première parution en 1977 (non référencée dans nooSFere). 2 - Boris PILNIAK, La Ville des vents, pages 83 à 112, nouvelle, trad. Marie-Noëlle DESBROSESInédit. Première parution en 1977 (non référencée dans nooSFere). 3 - Branimir SCEPANOVIC, L'Autre temps, pages 115 à 142, nouvelle, trad. Jean DESCAT4 - (non mentionné), Notes sur les trois écrivains, pages 143 à 145, biographieInédit. Première parution en 1977 (non référencée dans nooSFere).
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