Né en 1916 à San Francisco, il faillit devenir ingénieur des Mines puis joumaliste avant de se tourner vers la littérature à partir de 1945. Depuis il est un auteur très prolifique dont l'oeuvre maîtresse est le Cycle de Tschaï.
En ce XXIe éon, la Terre s'étiole et le Soleil pâlit chaque jour...
Dans la verte vallée de l'Almery, cependant il fait encore bon vivre et des magiciens y ont établi leur commun domaine. Alliés et rivaux à la fois, il y a là Rhialto le Merveilleux, Vermoulian, l'Arpenteur de Rêves, Tchamast l'ascète farouche, bien d'autres...
Et soudain c'est l'alerte : dans les eaux, Rhiaito a surpris le reflet d'un corps féminin, d'autant plus troublant qu'aucune femme ne se dressait sur la rive.
Est-ce Llorio, la dangereuse sorcière qui jadis menaçait les magiciens dans leur identité, leur virilité même ? Ils croyaient l'avoir vaincue...
Tandis qu'ils hésitent et se querellent, Rhialto fait front de toute sa ruse, de tout son courage !
A soixante-dix ans, Jack Vance ne faiblit pas et, à l'image d'un Simak au meilleur de sa forme, continue à alimenter ses éditeurs d'ouvrages en tous genres, ou plutôt de qualités diverses. Car si son rythme d'écriture reste plus qu'honorable, le niveau de ses œuvres demeure, c'est le moins que l'on puisse dire, pour le moins inégal, pouvant aller du génial (Cugel Saga), au bon (Le jardin de Suldrun), en passant par le moyen : tel ce très classique Rhialto le merveilleux, Lequel, tout en remplissant à la lettre son rôle d'ouvrage distractif, ne fait pas montre des véritables qualités de conteur de son auteur. Evidemment, le décor et l'univers sont bien décrits, les personnages bien campés, les scènes foisonnent de détails amusants, l'humour est au premier plan, mais cela suffit-il à faire d'une histoire on ne peut plus traditionnelle et de plus racontée sur un ton monocorde, un ouvrage pleinement réussi ? De toute évidence, non. Les paragraphes succèdent aux paragraphes, parfois sans trop de logique, on passe d'un passage à un autre sans trop savoir pourquoi, sans qu'un quelconque souffle soit insufflé à l'intrigue, pour s'apercevoir à la fin qu'on s'est laissé mener en bateau par un écrivain qui connaît son métier et qui n'en est pas à son premier ouvrage. Le coup de patte y est, quant au reste... Un roman qui paraît bien léger face à un Kosmokrim et un Neuromancien. Pour inconditionnels seulement !
Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantesJean-Pierre Fontana : Sondage Fontana - Fantasy (liste parue en 2002) pour la série : La Terre mourante