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Effet de réseau

Martha WELLS

Titre original : Network Effect, 2020
Première parution : New-York, USA : Tor.com, 2020   ISFDB
Cycle : Journal d’un AssaSynth  vol. 5 

Traduction de Mathilde MONTIER
Illustration de Benoît BOURGERIE

L'ATALANTE (Nantes, France), coll. La Dentelle du Cygne précédent dans la collection suivant dans la collection
Dépôt légal : septembre 2020, Achevé d'imprimer : janvier 2022
Retirage
Roman, 416 pages, catégorie / prix : 7
ISBN : 979-10-360-0054-6
Format : 14,5 x 20,0 cm
Genre : Science-Fiction


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture

« Dans la catégorie androïde, je suis une SecUnit séditieuse. Il y a beau temps que j’ai piraté mon module superviseur et j’ai pris goût au libre arbitre. Cela m’apparente-t-il au genre humain ? Beurk. Sûrement pas. Dans l’ensemble les humains sont des imbéciles répugnants dévorés par leurs émotions. »

Mais on ne se refait pas. Ou bien si, justement. Et quand une mission d’exploration de ceux qui l’ont accueilli dans leur communauté tombe sous l’assaut d’un bâtiment hostile, AssaSynth n’hésite pas à payer de sa personne. À plus forte raison si la situation tourne à l’inextricable : un vaisseau qui-n’est-pas-son-ami (« ça n’a rien à voir avec les interactions humaines ») décérébré, des pirates contrôlés par un implant sauvage, un monde dévoyé qu’on s’arrache et jusqu’à une ado encombrante trop futée. Il faut protéger les uns (y compris d’eux-mêmes), rentrer dans le lard des autres. Et attention : se méfier des reliques aliens imprévisibles. Action.

Le roman Effet de réseau fait suite aux quatre novellas du « Journal d’un AssaSynth ».

La série qui rafle tous les prix

Prix Hugo 2018, 2019
Prix Nebula 2017, 2020
Prix Locus 2018, 2019, 2021
Prix Alex 2018
Prix Julia Verlanger 2020
Prix Bob Morane 2020

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition L'ATALANTE, La Dentelle du Cygne (2021)

[Critique parue exclusivement dans la version numérique de la revue]

    Revoici, pour la cinquième fois, notre synthétique préféré : AssaSynth. Après être rentré sur Préservation avec le Dr Mensah, la SecUnit séditieuse la plus célèbre de la Bordure Corporatiste s’embarque pour sa cinquième aventure dans un vrai roman de plus de 400 pages au lieu des habituelles novellas qu’on lui connaît.
    Cette fois, c’est un enlèvement pur et simple qui attend AssaSynth lorsqu’un vaisseau non identifié les aborde aux alentours de Préservation après une périlleuse mission sur une planète lointaine. Comme d’habitude, notre synthétique n’a d’autre choix que de protéger des humains souvent inconscients et irrationnels tout en payant un lourd tribut physique (et psychique) pour découvrir le fin mot de l’histoire.
On retrouve dans cet opus tous les ingrédients qui ont fait le succès des précédents volumes, à savoir de l’action finement cadencée, des environnements futuristes où les allégeances politiques (et les vues philosophiques, notamment sur la propriété et la liberté) divergent, et une SecUnit toujours délicieusement irrévérencieuse qui ne se lasse décidément jamais de ses séries télé de seconde zone avec quelques nouvelles pépites comme Cosmo-Trotteurs ou Orion.
Pour compléter ce tableau, Martha Wells offre des retrouvailles avec EVE, le vaisseau d’exploration au caractère revêche, et analyse les relations compliquées entre celui-ci et AssaSynth pour accoucher d’une simili-histoire d’amour 3.0 où les sentiments s’expriment d’une façon bien moins directe que chez les humains. De l’enlèvement, le récit se transforme en enquête policière matinée d’exploration planétaire et Effet de réseau en profite même pour offrir une nouvel SecUnit afin de faire vibrer la fibre nostalgique chez notre synthétique.
    En somme, les habitués de la série seront aux anges tandis que les autres, eux, resteront toujours sceptiques face à ce roman de SF Militaire mâtiné de quelques réflexions philosophiques sur le libre-arbitre et la conscience.
Le seul reproche que l’on fera cette fois à Martha Wells, c’est que son univers semble moins bien s’adapter au format long, qu’elle tire parfois à la ligne et que le second tiers du roman a tendance à casser le rythme imprimé par les premiers chapitres. Mine de rien, cet opus brise l’aspect des précédentes novellas pour un parti-pris plus long et, certainement, moins percutant.
    Notre AssaSynth fonctionne beaucoup mieux sur le format habituel. Au pire, comme dans le monde de la série télé, considérera-t-on cet Effet de Réseau comme un épisode de Noël plus long que la moyenne, une petite sucrerie un peu indigeste mais une sucrerie quand même. Espérons juste que cela ne devienne pas une habitude…

Nicolas WINTER
Première parution : 1/1/2021
Bifrost 101
Mise en ligne le : 22/7/2024

Critique de la série par Nicolas WINTER
Prix obtenus
Hugo, Roman, 2021
Locus, Roman de Science-Fiction, 2021
Nebula, Roman, 2020


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