Démonia, planète maudite
Piet LEGAY
Première parution : Paris, France : Fleuve Noir, Anticipation n° 771, 1977
Illustration de René BRANTONNE
FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions
(Paris, France), coll. Anticipation n° 771
Dépôt légal : 1er trimestre 1977, Achevé d'imprimer : 19 novembre 1976 Première édition Roman, 224 pages, catégorie / prix : nd ISBN : 2-265-00275-5 Format : 11,0 x 17,4 cm Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Peut-on accuser la fatalité lorsqu'une radio-balise intergalactique se met sans raison à dériver dans le vide cosmique ?
Et quelle voix, du fond de l'Espace Noir, avait lancé ce cri de détresse ?
Pourquoi donc Lahar, l'homme qui avait su faire de Sygma XIII une planète de colonisation, appelait-il au secours ?
Ces phantasmes qui irradiaient le ciel mauve étaient-ils vraiment si irréels que ça ?
Mais il y avait aussi deux amants dans l'hypernef d'exploration. Deux amants que leur passion condamnait au même destin.
Et cela ce n'était plus du rêve.
MAIS DU CAUCHEMAR.
Critiques
(Critique du Général des galaxies de J. Mazarin et de Démonia, planète maudite de P. Legay) Respectivement second et premier roman de deux nouveaux venus au Fleuve, ces deux ouvrages attirent l'attention par de belles incongruités spatio-temporelles. Dans le Mazarin, on apprend que la race humaine s'est élancée sans problème à travers toute la galaxie (on voudrait savoir comment), mais qu'il a fallu attendre l'invention du principe du « voyage en espace distordu » pour foncer les doigts dans le nez vers les autres galaxies. Dans le Legay, les hypernefs passent en quelques heures d'un système à l'autre en manœuvrant à la vitesse étonnante de 25 kilomètres/seconde (faites le calcul...). Et en guise de flash-back, signalons que dans Mââ, de Georges Murcie, des visiteurs interstellaires ralliaient en quelques jours la Terre à leur système, alors qu'il nous était bien précisé qu'ils ne pouvaient pas dépasser la vitesse de la lumière. Bref, il y a du mou dans le carburateur, et certains auteurs d'Anticipation auraient intérêt à potasser leur cosmogonie portative accompagnée d'un précis einsteino-langevino-asimovien. Ceci précisé, et si le Legay n'a guère d'intérêt, il faut revenir au Mazarin (lui franchement nul), pour en détacher quelques jolies perles... Anthropomorphiques : « Durant quelques années, il avait été de bon ton de se promener la poitrine nue, ce qui avait été douloureusement ressenti par les femmes d'Andromède car elles avaient la particularité de posséder douze petites mamelles, ce qui les rendait ridicules. » Ou : « On ne vous force quand même pas à faire l'amour avec des Arcturiens ou des êtres encore plus répugnants ? — Si... » Et militaristes : « Ce salut (le poing sur le front !) symbolisait la nouvelle devise de l'armée : 'Je tue, mais je pense', qui avait été adoptée pour démontrer aux populations que les soldats n'étaient pas les sombres brutes décrites par les Endormeurs. » (les pacifistes). Oh, fant de chichourne !... Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web) Première parution : 1/4/1977 dans Fiction 279 Mise en ligne le : 15/1/2002
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