Quatrième de couverture
Le 5ème voyage de Grainger-des-Etoiles ! L'avant-dernier volet d'une épopée fantastique ! Dans tous les sytèmes solaires, il existe des planètes du type jovien/saturnien : de monstrueux géants de gaz, balayés par des tempêtes impitoyables qui les rendent impropres à l'exploration. Sur un de ces mondes de cauchemar gît la carcasse d'un vaisseau de guerre, vestige de la première nation galactique partie à l'assaut des étoiles. A bord de cette épave se trouve une arme légendaire... Grainger a reçu l'ordre de se rendre dans cet enfer où aucun homme ne s'est aventuré.
Critiques
Voici le cinquième volume (après Le courant d'Alcyon, Rhapsodie noire. Terre promise et Un petit coin de Paradis, précédemment parus dans la même collection) d'une série qui possède plusieurs particularités originales : elle est tout d'abord passée complètement inaperçue, et ensuite elle s'achève avec son sixième volume, contrairement à la série Dumarest d'Edwin C. Tubb ou à la saga de Gor publiée au CLA. Oui, il arrive qu'un auteur n'exploite pas un personnage jusqu'à ce que les lecteurs en aient marre ! Pourtant, six volumes, ça commence à vous avoir des allures de saga interminable, surtout que le héros, Grainger, s'y prête tout-â-fait : c'est un pilote de l'espace doté d'une petite particularité (il vit en symbiose avec ce qu'il appelle « le vent », une entité parasite aux motivations assez floues... mais cela va peut-être s'éclaircir) qui lui permet de se tirer de bien des faux-pas. Tenez, par exemple : Grainger est le seul pilote dans l'univers capable de se poser sur Mormyr, une planète qui ressemble à s'y méprendre à l'Enfer. Mais il s'y refuse. Alors un maniaque se prétendant télépathe le force à accomplir cet acte forcené, afin de s'emparer d'un vaisseau extraterrestre échoué là, qui contient une arme épouvantable dont le nom évoque le Loup de la légende nordique qui doit bouffer la Lune pendant le Ragnarok (l'Apocalypse, si vous voulez). Mais tout se complique avec l'arrivée des Gallacéens, auxquels le vaisseau appartient et qu'ils veulent récupérer. Un seul mot pour qualifier ce roman : haletant. Ce à quoi j'ajouterai qu'il s'agit du meilleur volume de toute la série. Du space-opera musclé et intelligent, comme on n'a guère l'habitude d'en lire. Jean-Pierre VERNAY Première parution : 1/4/1981 dans Fiction 317 Mise en ligne le : 29/11/2007
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