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Le Programme final

Michael MOORCOCK

Titre original : The Final Programme, 1968   ISFDB
Cycle : Jerry Cornelius  vol. 1 

Traduction de Jacques GUIOD
Illustration de KIKI

L'ATALANTE (Nantes, France), coll. Bibliothèque de l'évasion précédent dans la collection suivant dans la collection
Dépôt légal : mai 1991
Réédition
Roman, 256 pages, catégorie / prix : 2
ISBN : 2-905158-41-7
Genre : Science-Fiction

Autres éditions
   L'ATALANTE, 1994
   in Les Aventures de Jerry Cornelius, 2000
   in Les Aventures de Jerry Cornelius, 2007
   Jean-Claude LATTÈS, 1981
   in Le Navire des glaces / Le Programme final, OPTA, 1972

Quatrième de couverture
     Jerry Cornelius :
     Agent secret sans mission véritable, dandy richissime et surdoué, séducteur fantaisiste, iconoclaste, amoral. Immortel ?
     Armé de son vibreur, de son pistolet à aiguilles, calé dans sa Duesenberg ou l'une de ses Rolls, vêtu des plus extravagants costumes de sa garde-robe, il traverse, provocateur, un univers livré au chaos qui n'est guère différent du nôtre.
     Dans Le Programme final, premier volet du cycle, faites connaissance de la ténébreuse Miss Brunner, de Catherine, la soeur bien-aimée de Jerry, et de son frère Frank, redoutable chimiste et toxicomane dévoyé.
     Dans la violence et les convulsions, cet étrange récit vous conduira de Londres jusqu'en Laponie où une improbable et terrible machination génétique guette notre héros.

     Avec Jerry Cornelius, Michael Moorcock a créé un personnage devenu mythique et dont l'actualité ne s'est pas démentie. Voici la première édition intégrale de ses aventures en français.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition Jean-Claude LATTÈS, Titres/SF (1981)

 
     Une nouvelle édition, revue et corrigée, du premier roman mettant en scène le célèbre Jerry Cornélius (la première édition était parue en 1972 au CLA, couplée, si je me souviens bien, avec Le navire des glaces). Qui est Jerry Cornélius ? Il est à la SF « new wave » (plus si « new » !) ce qu'Elric le Nécromancien est à l'heroic-fantasy : un pivot central, un élément premier de la mythologie afférente. Personnage ambigu, ambivalent, amoral, élégant, sans scrupules mais non sans émotions — le genre de héros positivement révolutionnaire dont l'Angleterre avait bien besoin à la fin des années soixante — au moment où les Beatles devenaient une institution, où la musique devenait américaine, où la crise se faisait (déjà !) sous-jacente. Jerry Cornélius, riche et raffiné, musicien et aventurier, Londonien branché : le rêve, à cette époque, de tout musicien zonard de Ladbroke Grove (le quartier préféré de Moorcock — le centre nerveux de Londres, là où presque tout se passe).
     L'histoire ? A la limite, elle n'a en elle-même que peu d'importance. Elle n'est, comme le montre John Clute dans sa postface, qu'une variation sur un thème — le thème étant Jerry Cornélius lui-même, la lente décomposition de Londres, la fin d'un certain âge d'or. Au cours de ces aventures, parmi la foule de personnages hétéroclites et bigarrés que va rencontrer Cornélius, il en est deux particulièrement intéressants. Miss Brunner, une sorte d'informaticienne intemporelle, froide et logique, dont le Grand But est de rassembler toutes les connaissances humaines en un vaste Programme Final au sein d'un ordinateur géant, lequel programme doit déboucher sur la création d'une sorte de surhomme hermaphrodite, nouveau Messie d'une humanité en déroute — Miss Brunner représente peut-être ce qui effraie Moorcock (ou Cornélius) chez la femme : le vampirisme (réel dans l'histoire), la domination irrésistible, le côté « femme fatale » ... à plus d'un titre. Et puis son contraire : Miss Una Persson, une Suédoise aimante et gentille qui parviendra à épouser Cornélius et à le stabiliser un moment. Ce nom ne vous dit rien ? Souvenez-vous... La voyageuse du temps dans la trilogie Les danseurs de la fin des temps... qui voyage en compagnie du capitaine Bastable (La défonce Glogauer) et rencontre (de nouveau ?) Jherek Carnelian, frère presque jumeau de Jerry Cornélius !
     En fait, tout cela n'est finalement qu'un seul gigantesque opéra, aux multiples mouvements indépendants mais interconnectés, l'œuvre majeure d'un musicien génial et fou — ce qu'est aussi Michael Moorcock.

Jean-Marc LIGNY (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/6/1981
dans Fiction 319
Mise en ligne le : 26/6/2007

Critique de la série par Jean-Pierre LION
Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantes
Jean-Bernard Oms : Top 100 Carnage Mondain (liste parue en 1989)  pour la série : Jerry Cornelius

Adaptations (cinéma, télévision, BD, théâtre, radio, jeu vidéo...)
Les Décimales du Futur , 1973, Robert Fuest

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