Christian Grenier, auteur jeunesse
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Les notes de lecture étant publiées sur le blog chaque semaine, cela devenait difficile de mettre ces pages à jour en parallèle. Donc rendez-vous sur le blog pour les nouvelles "lectures de la semaine" ! CG, le Lundi 18 février 2013
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 Septembre 2012 : Les lectures de mai-juin 

  Le bébé tombé du train , Jo Hoestland ( Oskar Editeur )  

Anatole, vieux célibataire égoïste et bougon, vit dans une maison à côté de la voie de chemin de fer. Souvent, il ramasse dans son potager des objets jetés par les passagers des trains qui passent. Un matin, il découvre… un bébé ! Un bébé qui lui sourit.

Indécis, Anatole hésite, et finit par l’adopter.

Sa vie en est soudain bouleversée.

Pour ce bébé tombé du ciel ( pardon, du train ), Anatole améliore le confort de sa maison, il cherche un prénom à ce bambin dont il doit justifier la présence soudaine à des voisins étonnés – et à des gendarmes trop curieux.

En grandissant, l’enfant oblige Anatole à lui apprendre à parler, lire, écrire, à mieux regarder les choses les plus banales, à réfléchir aux questions essentielles de la nature et de l’existence.

Parce que, d’une certaine façon, c’est moins Anatole qui élève l’enfant que l’enfant qui ouvre peu à peu Anatole à la vie.

Jusqu’au jour où se présente devant lui une femme avec une valise…

Un petit livre, mais un vrai chef d’œuvre.

Certes, la fin de ce récit devra être expliquée, partagée avec un jeune lecteur – mais je mets au défi tout adulte de ne pas être ému aux larmes aux dernières pages de cette histoire. Un récit qui démontre ma définition, certes un peu grossière, de la littérature vieillesse ( dire des choses simples avec des mots compliqués ) et de la littérature jeunesse : dire des choses compliquées avec des mots simples.

Jo Hoestland a fait vraiment très fort. Et son illustratrice a utilisé les mêmes armes : trois couleurs ( noir, blanc, jaune ) ainsi que des formes simples… un minimum de moyens pour un maximum d’effet.

Lu dans son unique édition, un album moyen format, cinquante pages et vingt-trois illustrations sur un papier superbe et épais.



  La signature , Allain Glycos ( L’escampette )  

Une journée dans la vie d’un écrivain… celle du 17 août, que va passer l’auteur à Ste Hyacinthe ( sur l’île de Ste Hélène ), devant la librairie Les Flots bleus,qui l’a invité à venir signer son dernier ouvrage, Nunca Mas ( sur la violence conjugale en général, et la lâcheté de ceux qui y assistent sans intervenir en particulier ).

Désoeuvré, l’auteur attend et observe les passants : vacanciers, jeunes femmes, vieilles dames avec ( ou sans ) chien , aveugle, provocateur, étrangers, gens rarement intéressés et souvent indifférents… Journée à l’issue de laquelle l’auteur, après avoir vendu six ouvrages, est accueilli par son épouse compatissante.

Tout écrivain devrait lire La Signature ! Que celui qui ne s’y reconnaîtrait pas lui jette, etc.

Ce monologue ininterrompu, tour à tour nostalgique, amer, ironique et résigné, est sans cesse nourri de réflexions littéraires, éditoriales, commerciales…et humaines.

Mais surtout,  ce morceau de vie est plein d’humour. Car l’auteur va tout vivre, de la réflexion provocatrice « c’est con, de ne pas avoir de succès ! » au subterfuge grossier qui consiste à se faire passer pour Jean d’Ormesson, en passant par le souvenir de l’inoubliable voisinage d’un journaliste sportif à succès qui, un jour, signait à côté de lui et se plaignait, lui, d’être un peu trop sollicité – mais enfin quoi, on ne peut pas toujours être l’auteur « vu à la télé » !

Une mention spéciale pour une double conclusion avec une superbe mise en abîme.

Un auteur discret, un éditeur modeste… mais un grand moment de lecture, à ne pas rater !

 

Lu dans une bien jolie édition élégante, couverture sobre… sur laquelle figure déjà une dédicace !



  La pierre des deux mondes , Michel Piquemal ( Tertium )  

Dans le monde de Soba, le jeune Yoël, le fils de Nob, est fasciné par la « cascade sans fond ».

Gouverneur de Soba, Nob est veuf, sa femme Gwen a disparu – et il a aussi un premier fils, Kevin.

Quant à Yoël, il possède depuis toujours un collier au bout duquel pend une pierre étrange.

Accompagné de Tra, sa fidèle panthère tachetée, et avec la complicité du mage Créon qui supervise sa future expédition, Yoël se risque dans les profondeurs de cet abîme interdit et sacré. Il n’est pas au bout de ses surprises ni de ses peines !

Après avoir affronté les sauriens et les monstres d’un gigantesque monde souterrain, il s’aperçoit que la pierre de son collier a le pouvoir de luire dans l’obscurité quand celle-ci est complète. Enfin, il découvre le « peuple de Dorion », et comprend, grâce à sa grand-mère retrouvée,  que la pierre qu’il porte au cou est l’emblème du pouvoir de Dorion.

Or, tous les cinquante ans, le roi doit l’exposer aux yeux de tous…

Qui ne connaît pas Michel Piquemal – et son célèbre Jobard, qui ( en 1989 ) décrocha le Grand Prix du Ministère de la Jeunesse et des Sports ?

Essayiste, philosophe, spécialiste des Indiens, Michel Piquemal nous offre ici un bien joli récit d’heroic fantasy, écrit bien longtemps avant que le genre ne soit à la mode, et que les Editions Tertium ont eu l’excellente idée de rééditer.

Michel Piquemal aime et connaît les mythes – et son récit, rédigé avec simplicité et sobriété, dans une fort belle écriture classique, ne cesse de flirter avec les symboles et les métaphores.

Si vous hésitez à vous lancer dans la lecture d’une grosse trilogie, laissez-vous donc guider, avec Yoël, dans le monde de Soba dont le sous-sol vous livrera plus d’une émotion…

Lu dans un « petit grand format » qui rappelle les ouvrages Actes-Sud, un objet à la typographie soignée qui ne déparera pas dans votre bibliothèque !



  L'été en tente double , Jean-Luc Luciani ( Rageot )  

Léo ne parle plus, au grand désespoir des « quatre femmes de sa vie » : sa grand-mère Julia, sa mère et les deux sœurs ( jumelles ) de celle-ci, tantes Mona et Lisa. Toutes quatre ont la bonne idée d’inscrire au dernier moment Léo dans une colonie de vacances où l’on projette de partir en excursion-camping sur le Mont Lozère.

Léo se fait une copine d’une rouquine, Eve Sabas, adepte des palindromes syllabiques ( elle a 11 ans, et est née à Laval le 20/02/2002 ). Elle se révèle aussi bavarde que Léo est muet ! Mais Eve est triste : quand elle est en colo, jamais personne ne lui écrit.

A cause de la canicule, l’expédition est finalement annulée, sauf si quatre volontaires se présentent. Et Justement, Damien lève la main, ainsi que sa copine préférée, Faustine-la-ronfleuse. Pour ne pas décevoir Damien, Léo lève aussi la main – aussitôt suivi par Eve, dont Léo est devenu l’interlocuteur privilégié !

Mais voilà : après une nuit agitée « en tente double », Faustine souffre d’ampoules aux pieds. Le moniteur, Patrick, a la mauvaise idée de la prendre sur ses épaules… et de tomber dans un ravin en se foulant la cheville ! Son portable est inutilisable, il n’y a pas de réseau ! Seule solution : qu’Eve et Léo, seuls rescapés, regagnent à pied le premier village avant la nuit pour réclamer du secours…

Que le ( jeune ) lecteur se rassure : non seulement Eve et Léo rempliront leur mission, mais de plus, Eve recevra un courrier-surprise.

Quant à Léo, il retrouvera la parole… pour se lancer dans  une bouleversante confession.

Ce petit roman dont le titre et l’exergue sont un amical clin d’œil à Pierre Pelot ( l’auteur de L’été en pente douce ) feront la joie des lecteurs à partir du CE2.

Jean-Luc Luciani, qui sait aussi bien amuser qu’émouvoir son public ( lire La ville qui rend foot et son magnifique Le jour où j’ai raté le bus ), nous livre ici une histoire de vacances simple et attachante avec des personnages hauts en couleur.

Lu dans la collection Rageot-Roman, un superbe « grand format poche illustré », à la couverture souple et au joli papier blanc. Un vrai « premier roman ».


Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Un léger bruit dans le moteur | Deux ailes dans le dos | Le secret de Papy Frioul | Brigade Sud : Le jeu du tueur


  La Terre, l'Espace et au-delà , Sylvie Vauclair ( Albin Michel )  

Du côté du big bang, quoi de neuf ?

Pourquoi ne peut-on plus envisager de « big crunch » ?

Quelles sont les dernières nouvelles des… premiers instants de l’univers ?

Et pour en revenir à notre petit, tout petit système solaire, pourquoi a-t-on débaptisé Pluton de son titre de neuvième planète ?

Ces questions et des dizaines d’autres ( sur les quasars, les pulsars, les trous noirs, le « temps zéro », la formation de la matière et des galaxies… ) l’astrophysicienne toulousaine Sylvie Vauclair y répond dans un ouvrage de vulgarisation préfacé par Hubert Reeves dont elle fut l’élève.

La première partie, avec ses généralités sur le progrès, l’Homme et quelques anecdotes personnelles, rappelle d’ailleurs certains classiques de Reeves comme Patience dans l’azur ou Poussières d’étoiles. Il séduira les plus néophytes.

On y apprend que Pluton n’est qu’un des quatre cents objets de la même taille qui gravitent bien au-delà de Neptune, et que notre système solaire est plus riche et plus complexe que son étoile centrale et son cortège de neuf… pardon : huit planètes !

La seconde, après un superbe encart en couleurs de photos souvent très récentes, est un peu ( un tout petit peu ) plus ardue – mais passionnante.

On y découvre, entre autres, les méthodes qui ont permis de déterminer l’existence de centaines d’exoplanètes, dont certaines dans d’autres galaxies.

L’auteur rappelle et explique quelles sont les quatre grandes interactions qui gouvernent notre univers ( car il y en a peut-être beaucoup d’autres ! ), au point que les protons, neutrons, quarks et autres bosons ( notamment le mystérieux boson de Higgs, qu’on attend toujours au tournant du côté de Genève ) nous deviennent – mais si ! – très vite familiers.

Sylvie Vauclair achève son essai avec des considérations scientifiques, religieuses et écologiques fort bienvenues. C’est là une synthèse convaincante, propre à nous interroger sur la responsabilité qui nous incombe : léguer en bon état à nos descendants cette planète si précieuse qu’est la Terre… et ce n’est pas gagné.

Je vous entends d’ici : ouh là là… cet ouvrage scientifique n’est pas pour moi !

C’est exactement l’inverse ! L’auteur part de ce que vous connaissez déjà ( ou plutôt croyez connaître, en rappelant la chronologie des plus grandes découvertes de l’astronomie ) pour aborder de façon claire et progressive des notions à fois complexes mais indispensables à l’honnête homme ( et femme ) du XXIe siècle.

Bon, une fois l’ouvrage achevé, vous ne soutiendrez pas une thèse sur la théorie des cordes mais au moins, vous aurez une vision contemporaine et claire de l’état de notre univers.

Lu dans son unique édition, un grand format Albin Michel sobre. Belle couverture, papier et typographie magnifiques.



  Le livre abominable , Noé Carlin & Ronan Badel ( Sarbacane )  

En une longue phrase qui ressemble à une ( fausse ) plainte, le ( jeune ) narrateur affirme que

C’EST ABOMINABLE quand…

* Baxter, mon chien, me lèche juste après avoir mangé sa pâtée…

* Papy me demande un verre d’eau pour y mettre son dentier…

* Le dentiste me dit en souriant : «  ça ne va pas faire mal »…

Bien entendu, chacune de ces affirmations est accompagnée d’un dessin, façon Sempé, illustrant la scène en question.

Ainsi résumé, cet album semble très simpliste.

Mais le cocasse des situations choisies, renforcé par un dessin dont la qualité n’a rien à envier à l’auteur du Petit Nicolas, fera la joie des petits… et aussi ( j’avais envie de dire « surtout » ) des grands. Même l’auteur d’ouvrages pour « jeunes adultes » que je suis n’a pu s’empêcher de rire en tournant les pages. Et puis j’ai si rarement l’occasion d’évoquer un album…

A lire, à relire, à feuilleter et à offrir, de 4 à 144 ans !

Lu dans son unique version, un superbe album cartonné grand format.


  Mon grand appartement , Christian Oster ( Editions de Minuit )  

Le narrateur, Luc Gavarine, a oublié sa serviette quelque part. Avec, à l’intérieur, les clés de son ( grand ) appartement. Luc aime Anne Lebedel qui travaille chez un fleuriste et vit avec lui depuis peu. Certes, Anne a un double des clés mais il redoute de le lui réclamer. Car Anne, Luc le sent et le sait, va le quitter. Il se souvient alors avoir récemment reçu l’appel d’une amie perdue de vue, Marge. Il lui téléphone et elle lui donne rendez-vous dans une piscine où Luc se rend et l’attend.

Mais voilà que son regard accroche celui d’une inconnue. Qui lui sourit. Elle est ( très ) enceinte, pas spécialement belle et Luc comprend que c’est… la femme de sa vie.

Négligeant Marge qui vient d’apparaître ( et n’a pas reconnu Luc ), ils sortent de la piscine ensemble. L’inconnue, qui s’appelle Flore, demande bientôt à Luc s’il accepte de l’accompagner, le lendemain, chez son frère Jean, en Corrèze, où elle doit accoucher.

Luc accepte ; il dort à l’hôtel et retrouve Flore dans le train le lendemain.

A peine sont-ils arrivés ( et accueillis par Jean ) que Flore ressent les premières contractions.

Luc l’accompagne ; il assiste ( et participe ) à l’accouchement, père suppléant improvisé. Le soir, Jean vient le chercher à la clinique et le fait dormir chez lui, près d’un gouffre dont il est le guide et le propriétaire, et il va bientôt embaucher le faux père bien embarrassé.

Quand Flore ( et son bébé, la petite Maude ) reviennent, se pose la question de leurs improbables avenirs…

Attention : quand on lit un récit paru aux Editions de Minuit, l’histoire n’a que peu d’importance. Elle n’est ici qu’un prétexte, un fil conducteur auquel l’auteur accroche mille réflexions et détails, un peu d’humour et beaucoup d’innovations stylistiques.

Le titre lui-même est aléatoire car ce récit aurait aussi bien pu s’intituler : Ma serviette ( Luc l’a perdue, il en achète une autre… qui le suivra jusqu’au bord du gouffre ) ou encore La piscine, puisqu’il y a un avant-piscine ( avec des incertitudes, des femmes oubliées ou bientôt perdues, des regrets ou des deuils à venir ) et un après-piscine, avec une inconnue aimée, un bébé, un beau-frère et un oncle aussitôt adoptés – et même un métier en vue.

Certes, l’histoire en soi est improbable, ce coup de foudre intempestif et ces adoptions impossibles ; mais la narration, hachée, sans cesse interrompue ( aux blancs si évidents que le lecteur les remplit aussitôt ), tient le lecteur sinon en haleine du moins en attente. C’est inattendu, inventif, attachant, recherché. Sans les vertiges d’un Jean-Philippe Toussaint, sans les mystères souvent abscons d’un Claude Simon, mais avec des trouvailles qui rappellent qu’avec Jean Echenoz, les auteurs de Minuit sont en recherche et en marge, soucieux de titiller les lecteurs exigeants qui savent que la Littérature se doit d’arpenter mille et un sentiers inédits, dont certains explorent parfois les voies du futur.

Un détail ( un détail ? ) : à l’instar du regretté Charles Vildrac, Christian Oster fait partie de ces rares écrivains qui publient à la fois pour Minuit et Midi – je veux dire : pour la jeunesse !

Lu dans cette version unique, la Blanche des blanches, au format moyen, au papier impeccable, si aisément reconnaissable avec son titre en bleu nuit et son sigle en étoile au M manuscrit suspendu…




  Tom, petit tom, tout petit homme Tom , Barbara Constantine ( Calmann-Lévy )  

Tom et sa mère célibataire, Jocelyne ( dite Joss, 25 ans ) vivent chichement dans un mobil home. Aussi, Tom va-t-il de temps à autre chaparder des légumes dans le jardin de leurs voisins anglais retraités, Odette et Archibald, qui font gentiment semblant d’ignorer ces chapardages…

Devenue mère trop jeune, Joss fait passer Tom pour son frère cadet ; aide-ménagère intermittente et un peu paumée, elle cherche l’âme-sœur avec l’aide de sa copine Lola. Et surtout, elle en veut au petit voyou qui l’a engrossée à 13 ans et a disparu ( il était en prison pour vol ! ) Joss en veut aussi à ses gros seins qui attirent toujours le regard des hommes. Elle économise pour se faire réduire la poitrine qui, croit-elle, fait d’elle une femme-objet.

Entré clandestinement dans un jardin inédit, Tom y découvre une vieille femme qui, depuis la veille au soir, n’a pu se relever. Il la relève et la soigne avant de nourrir ses chien et chat aussi vieux et pitoyables qu’elle. Difficile de voler une arrière-grand-mère impotente !

Tom appelle donc les pompiers à la rescousse avant de s’éclipser. Mais il reviendra souvent pour lui donner un coup de main ; il fait aussi la connaissance de Samy, un employé des pompes funèbres qui s’intéresse de près à lui… surtout depuis qu’il a deviné que Tom est né juste après qu’il a plaqué Joss, qu’il aimerait bien retrouver.

 

En lisant Petit Tom… on pense forcément à l’Ajar de La vie devant soi et à la Gavalda de Ensemble c’est tout. Car ce qui fait le charme de ce petit roman, c’est…

* son ton très enlevé – son style « indirect libre » qui met le lecteur successivement à la place de chacun des nombreux protagonistes : Tom, Joss, Madeleine, Samy, Archibald et Odette…

* ses personnages presque tous border line, en marge de la société, des portraits attachants et hauts en couleur.

* une sorte de naïveté généreuse qui met le lecteur d’autant plus en joie que la conclusion, très attendue, révèle pourtant de très bonnes surprises.

Un roman alerte et positif, où toutes sortes de misères ( financières, sociales, intellectuelles ) côtoient une entêtante joie de vivre.

Barbara Constantine écrit aussi pour la jeunesse ( Voisins, voisines et Jules le chat chez Rageot, pour les 9 ans et plus ! )

 

Lu en livre de poche classique, un joli petit ouvrage pas cher et tout vert.



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