Pourquoi des chats ? Parce qu'ils sont toujours beaux, parce qu'ils s'apprivoisent (un peu) en nous apprivoisant (beaucoup), parce que c'est quelque chose de vivant et de secrètement sauvage dans nos maisons trop bien policées. J'en ai vu aller et venir beaucoup en trente ans (une des raisons pour lesquelles j'aime vivre à Chicoutimi, c'est parce que pour la première fois de ma vie j'ai pu y avoir des chats)...
Je ne donne habituellement pas de noms à mes chats — qui sait comment ils s'appellent eux-mêmes ? Mais depuis quelques années, des noms, ou des surnoms, ont collé.
Voici donc les chats qui vivent présentement avec nous.
Celui-ci est Bob, un chat qui nous a trouvés. Arrivé en dernier, il n'est pas le chat dominant. Mais quelle vie de chat, les copains !
FInalement, cependant, nous avons dû le donner : il était trop dangereusement exubérant pour mon compagnon, qu'il menaçait toujour de faire tomber dans l'escalier. Une fois de trop... un ratrappage de justesse... et le chat a dû partir. Je vais lui rendre visite de temps à autres.
Celle-ci est Poupoune, la chatte dominante, et l'une des trois Grâces — trois chattes nées à la maison et élevées à la main. Une poupoune, en québécois, c'est... une fille un peu trop fardée, un peu trop habillée voyant... un peu trop. Cette chatte devrait s'appeler Madame Récamier, car elle a quand même davantage de classe, et prend toujours des poses de starlette où qu'elle soit, mais c'était trop long.
Celle-ci est Q-les-moustaches, sœur de la précédente. Je ne me rappelle plus pourquoi nous l'avons nommée ainsi. D'ordinaire, comme je disais, tous les chats de la maison ont des noms ou surnoms biodégradables, s'appelant esentiellement "mimi", avec peut-être un adjectif de couleur ou de taille (Mimigris, Mimigros...). Elle devait s'appeler "Tux" , abréviation de "Tuxedo" parce que sa robe noire et blanche est très symétrique, et finalement... non. Peut-être avions-nous vu un épisode de Star Trek avec le délicieux et exaspérant personnage de Q. Ou nous avons soudain constaté qu'elle avait un gros Q. Mystère. En tout cas, elle a de belles moustaches, et se prélasse au soleil dans ma fenêtre de bureau comme sur une plage. D'où son autre surnom : Monptiphok.
Comme tous les autres, du reste, elle vient quand on appelle "Mimi !" (ou "Mimine" ou "Tchika-tchika!") et qu'il est l'heure de manger..
C'est l'une de mes deux Muses (l'autre est Poutine,qui dort sous mon bureau). Q, elle, l'a été depuis le début. Elle aimait mon Apple LC II (c'était il y a dix ans) d'un amour éperdu. La preuve :
Celle-ci (à gauche), chatte dite espagnole, ou calico, est Poutine, la dernière née du trio infernal. Ou plutôt était, car elle nous a quitté le 1er janvier 2008 pour le paradis des chats,... La poutine, en québécois, c'est un mets très particulier, des frites avec du fromage fondu, le genre repas de bûcheron. Cette chatte.... mangeait. Elle mange souvent. Elle mangeait beaucoup. Et, jusqu'à récemment, elle demeurait aussi grosse qu'un haricot. Les années et les calories l'avaient rattrapée, mais le nom lui était resté. Lorsqu'elle en avait la taille, elle aussi était une chatte d'écrivaine. Du reste, tous les chats aiment le papier — sans doute est-ce pour cela que tant de chats ont des écrivains. Le blanchon, ci-dessous, qui aimait se glisser dans tout ce qui était papier, journal, boîtes en carton de toutes tailles, s'appelait Cali ; bâtard d'angora turc, il avait un œil bleu et un œil jaune, ce qui donnait au flash des effets plutôt fantastiques que j'ai évidemment conservés. D'ailleurs, il était d'une intelligence diabolique... Très photogénique, et conscient de l'être, ce doit être l'un des chats les plus photographiés à l'est du Pecos. Hélas, il a un jour disparu, comme disparaissent parfois les chats aventureux qu'on laisse trop mener leur vie de chat dehors...
Celui-ci est Bob, un chat qui nous a trouvés. Arrivé en dernier, il n'est pas le chat dominant. Mais quelle vie de chat, les copains !
Celle-ci est Poupoune, la chatte dominante, et l'une des trois Grâces — trois chattes nées à la maison et élevées à la main. Une poupoune, en québécois, c'est... une fille un peu trop fardée, un peu trop habillée voyant... un peu trop. Cette chatte devrait s'appeler Madame Récamier, car elle a quand même davantage de classe, et prend toujours des poses de starlette où qu'elle soit, mais c'était trop long.
Celle-ci est Q-les-moustaches, sœur de la précédente. Je ne me rappelle plus pourquoi nous l'avons nommée ainsi. D'ordinaire, comme je disais, tous les chats de la maison ont des noms ou surnoms biodégradables, s'appelant esentiellement "mimi", avec peut-être un adjectif de couleur ou de taille (Mimigris, Mimigros...). Elle devait s'appeler "Tux" , abréviation de "Tuxedo" parce que sa robe noire et blanche est très symétrique, et finalement... non. Peut-être avions-nous vu un épisode de Star Trek avec le délicieux et exaspérant personnage de Q. Ou nous avons soudain constaté qu'elle avait un gros Q. Mystère. En tout cas, elle a de belles moustaches, et se prélasse au soleil dans ma fenêtre de bureau comme sur une plage. D'où son autre surnom : Monptiphok.
Celle-ci (à gauche), chatte dite espagnole, ou calico, est Poutine, la dernière née du trio infernal. Ou plutôt était, car elle nous a quitté le 1er janvier 2008 pour le paradis des chats,... La poutine, en québécois, c'est un mets très particulier, des frites avec du fromage fondu, le genre repas de bûcheron. Cette chatte.... mangeait. Elle mange souvent. Elle mangeait beaucoup. Et, jusqu'à récemment, elle demeurait aussi grosse qu'un haricot. Les années et les calories l'avaient rattrapée, mais le nom lui était resté. Lorsqu'elle en avait la taille, elle aussi était une chatte d'écrivaine. Du reste, tous les chats aiment le papier — sans doute est-ce pour cela que tant de chats ont des écrivains. Le blanchon, ci-dessous, qui aimait se glisser dans tout ce qui était papier, journal, boîtes en carton de toutes tailles, s'appelait Cali ; bâtard d'angora turc, il avait un œil bleu et un œil jaune, ce qui donnait au flash des effets plutôt fantastiques que j'ai évidemment conservés. D'ailleurs, il était d'une intelligence diabolique... Très photogénique, et conscient de l'être, ce doit être l'un des chats les plus photographiés à l'est du Pecos. Hélas, il a un jour disparu, comme disparaissent parfois les chats aventureux qu'on laisse trop mener leur vie de chat dehors...