Exilé d'Atlantis, Kull n'a qu'un rêve : s'asseoir sur le trône de l'antique Valusie. Après mille aventures, il y parviendra. Mais ce sera aussitôt pour affronter d'innombrables périls et, surtout, d'effroyables créatures surgies des ténèbres.
Ne serait-ce que le peuple du Serpent.
1 - Robert E. HOWARD, Prologue (Prolog (A portion of "The Hyborian Age"), 1967), pages 7 à 8, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 2 - Robert E. HOWARD, Exilé d'Atlantis (Exile of Atlantis, 1967), pages 9 à 15, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 3 - Robert E. HOWARD, Le Royaume des chimères (The Shadow Kingdom, 1929), pages 17 à 55, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 4 - Robert E. HOWARD, L'Autel et le scorpion (The Altar and the Scorpion, 1967), pages 57 à 61, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 5 - Noirs abysses (Black Abyss, 1967), pages 63 à 80, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 6 - Robert E. HOWARD, Le Chat de Delcardes (Delcardes' Cat / The Cat and the Skull, 1967), pages 81 à 111, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 7 - Robert E. HOWARD, Le Crâne du silence (The Skull of Silence / The Screaming Skull of Silence, 1967), pages 113 à 122, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 8 - Ceux qui allèrent au-delà du soleil levant (Riders Beyond the sunrise, 1967), pages 123 à 153, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 9 - Robert E. HOWARD, Par cette hache je règne ! (By this Axe I Rule !, 1967), pages 155 à 178, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 10 - Robert E. HOWARD, Le Coup de gong (The Striking of the Gong, 1967), pages 179 à 184, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 11 - Robert E. HOWARD, Les Épées du royaume pourpre (Swords of the Purple Kingdom, 1967), pages 185 à 217, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 12 - Magicien et guerrier (Wizard and Warrior (completed by Lin Carter, Carter's portion begins with "It was the Sungara"), 1967), pages 219 à 227, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 13 - Robert E. HOWARD, Les Miroirs de Tuzun Thune (The Mirrors of Tuzun Thune, 1929), pages 229 à 239, nouvelle, trad. François TRUCHAUD 14 - Robert E. HOWARD, Le Roi et le chêne (The King and the Oak, 1939), pages 241 à 244, poésie, trad. François TRUCHAUD 15 - Robert E. HOWARD, Épilogue (Epilog (Kull), 1967), pages 245 à 253, nouvelle, trad. François TRUCHAUD
[critique commune de 2 parutions de Robert E. HOWARD : Conan (Lattes) & Kull (NéO)
note nooSFere]
Conan est le premier volume de la saga la plus remarquable de l'heroic-fantasy. C'est écrit dans la présentation du livre, ce n'est pas moi qui le dit. J'ai tendance à souscrire, néanmoins. C'est vrai que c'est remarquable, étonnant de vitalité, de virtuosité et d'invention. Si, comme il le prétendait, Howard écrivit les aventures de ce super-héros d'un autre âge « dans un état second », alors on peut croire aux vertus de l'« inspiration ». A condition bien entendu d'aimer les sorciers et sorcières, les mages, les sorts, les diaboliques en tous genres et les réactions musclées d'un héros qui ne s'embarrasse pas de L'introduction à la Psychanalyse de Freud (ni même de Babar l'éléphant) pour guider son itinéraire. Conan, c'est le muscle et l'épée. La stratégie de « l'ôte-toi-de-là-que-je-m'y-mette » Il faut bien dire qu'en face, ils sont plutôt vilains... Au sommaire, donc, de ce premier volume d'un cycle recomposé dans un ordre chronologique, sept aventures de ce sacré Conan, reliées entre elles par des notes quand la matière fait défaut. Elles sont signées Howard, Carter et de Camp, tous trois amalgamés pour nous conter la saga du héros.
Après Conan, voici Kull, et le premier qui fait un mauvais calembour en jouant sur le rapprochement phonétique des deux patronymes a perdu, car c'est trop facile. Kull, c'est le roi barbare, c'est toujours les mages et les forces obscures, les abominations en tous genres, le fracas des armes. C'est la richesse d'invention d'un écrivain qui vécut peut-être trop vite... Là encore, certaines nouvelles commencées par Howard furent terminées par Lin Carter, mais c'est de la petite histoire : la Grande, c'est le livre. Garanti efficace pour les grands enfants un peu attardés au pays des légendes foisonnantes de couleurs. Vous avouerai-je ? J'en suis, parfois.