« Une silhouette élégante apparut alors dans l'espace qui s'était ouvert. De longs cheveux noirs et raides. Un visage opalin et sensuel. Il portait un manteau noir assez court avec de larges rabats comme en ont les militaires, un pantalon noir flottant et une superbe chemise de soie blanche que fermait une large cravate pourpre. San main fine et racée serrait une arme aux formes inhabituelles. »

     La troisième guerre mondiale tire à sa fin.

     Dans un climat social tourmenté, une atmosphère morbide, la famille Cornélius tente de se réunir. Il ne faut pas compter sur Jerry : on le croit mort.

     Mais revoici Miss Brunner, la belle Una Persson et l'insatiable Monseigneur Beesley qui s'adonnent à leurs penchants excessifs et pervers.

     L'arme au poing, on circule en zeppelin, en train blindé, en caisson étanche dans cet univers déroutant qui vibre au rythme des Beatles et de Jimmy Hendrix.

     Le cycle incongru de Jerry Cornelius serait-il une fable de notre temps ?