Pas terrible ce onzième numéro de Black Mamba (dont, pour tout arranger, la couverture, à la Francescano, est immonde, à peu près autant que celle du Solaris n°167).
Les nouvelles de Muriel Trichet et Serguei Dounovetz tangentent l'une comme l'autre l'illisible tant elles sont mal écrites et/ou mal construites (fautes de français, changements intempestifs de point de vue, etc). Dans la nouvelle de Laurent Fétis, « Tao-Tié », on lira amusé wazikashi à la place de wakizashi, sans doute un problème de dyslexie et non un insuffisant travail de recherches sur le Japon médiéval (encore que j'aie tiqué à plusieurs reprises en lisant le texte, tenant davantage du manga écrit que du conte traditionnel)... Texte qui, par ailleurs, rappelle un peu trop une nouvelle infernale de Fredric Brown, au sommaire de Lune de miel en enfer. Quant à la nouvelle de Franck Ferric, elle vaut plus par sa description du « petit peuple » que par son intrigue terroriste qui fait « pschitt ».
Les bédés sont très faniques (scénario et dessin) et ne présentent guère d'intérêt, voire aucun. Reste (en dehors des nouvelles de Ferric et Fétis), un panorama des revues qui ont marqué l'imaginaire, pas inintéressant, mais trop succinct.