Jean-Claude LATTÈS
(Paris, France), coll. Titres/SF n° 24 Dépôt légal : 2ème trimestre 1980, Achevé d'imprimer : avril 1980 Première édition Recueil de nouvelles, 250 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 10,8 x 17,8 cm✅ Genre : Science-Fiction
L'auteur devient Sylverberg sur le dos et la couverture, mais il est correctement orthographié en pages intérieures (et sur la biographie en quatrième de couverture). De même Dionysos devient Dyonisos en couverture.
Quatrième de couverture
Une cité perdue dans les sables de Californie, où les habitants sacrifient au culte orgiaque de St-Dyonisos. La route de la dernière chance pour une poignée de fuyards dans leur somptueuse machine. La fin du monde enfin au programme des agences de tourisme temporel. Une école pour jeunes voyants aux cerveaux dédoublés. Un homme d'affaires américain aux prises avec le continuum. Sexualité et orgasmes de groupe par machines interposées. En quatre longues nouvelles inédites et deux classiques, tout le talent de Robert Silverberg.
Robert Silverberg est né à New York en 1935. Après une période féconde pendant laquelle il écrit en dix ans plus de cinquante romans d'aventure, son rythme de production se ralentit et il devient l'un des plus étonnants conteurs de la science-fiction contemporaine, avec des chefs-d'œuvre comme Les Ailes de la nuit, Monades Urbaines, L'homme stochastique.
1 - La Route morte (This Is the Road, 1973), pages 7 à 81, novella, trad. Bernard FERRY 2 - Groupe (In the Group, 1973), pages 82 à 102, nouvelle, trad. France-Marie WATKINS 3 - Breckenridge et le continuum (Breckenridge and the Continuum, 1973), pages 103 à 138, nouvelle, trad. Bernard FERRY 4 - La Maison des double esprits (In the House of Double Minds, 1974), pages 139 à 165, nouvelle, trad. Bernard FERRY 5 - Destination fin du monde (When We Went to See the End of the World, 1972), pages 166 à 178, nouvelle, trad. Michel DEUTSCH 6 - La Fête de Saint-Dionysos (The Feast of St. Dionysus, 1973), pages 179 à 249, novella, trad. Bernard FERRY
Critiques
Six nouvelles datant de 1972 et 1973, dont deux seulement avaient déjà paru en France : Groupe (dans Univers 07) et Destination fin du monde (dans Futur année zéro, Casterman). Période particulièrement riche et féconde pour Silverberg qui a déjà écrit ses romans les plus importants, comme Les ailes de la nuit (J'ai Lu), Le fils de l'homme (Livre de Poche) et Les monades urbaines (J'ai Lu), et va bientôt se lancer dans L'homme stochastique (Laffont). Les nouvelles réunies par Scott Baker sont caractéristiques des préoccupations de Silverberg, bien qu'ici le ton soit plus humoristique et dégagé qu'à l'ordinaire. Mais il est vrai que l'unité thématique perceptible chez l'écrivain américain s'accompagne paradoxalement d'une grande variété de registres. D'où ce sentiment d'aisance et de virtuosité qui, par surcroît, bousculent les règles trop figées du jeu de la SF. Et peut-être les nouvelles de Silverberg sont-elles plus impressionnantes et convaincantes même que ses romans, puisqu'elles ne nous laissent pas le temps de reprendre haleine. A dévorer, par conséquent.