« C'est à l'évidence P.K. Dick qui a su avec le plus de démesure, le plus d'audace, montrer cette interpénétration de la raison et de la déraison, de la mémoire et du regard, du dehors et du dedans ; qui a su admirablement, avec une violence électro-choquante, évoquer tous les trous de notre présence au monde, le discontinu de notre conscience, l'enchevêtrement avec les paroles des autres ; c'est Dick qui a su rendre sensible ce fait troublant que la réalité n'existe que saisie par une conscience, et que la conscience n'est pas fiable, et que de surcroît elle peut agir, même à son insu, sur ladite réalité. Depuis Descartes et Kant, on se méfiait. Avec Dick, on est terrorisé. »
1 - Autofac (Autofac, 1955), nouvelle 2 - Ce que disent les morts (The Crawlers, 1954), nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 3 - Clientèle captive (A World of Talents, 1954), nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 4 - Foster, vous êtes mort ! (Foster, You're Dead, 1955), nouvelle, trad. Bruno MARTIN 5 - Jeu de guerre (War Game, 1959), nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 6 - Le Père truqué (The Father-Thing, 1954), nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 7 - Les Rampeurs (Wars Games, 1959), guide de lecture, trad. Alain DORÉMIEUX 8 - Rapport minoritaire (What the dead men say, 1964), nouvelle 9 - Un monde de talents (Autofac, 1955), nouvelle, trad. Marcel BATTIN