« C'est à l'évidence P.K. Dick qui a su avec le plus de démesure, le plus d'audace, montrer cette interpénétration de la raison et de la déraison, de la mémoire et du regard, du dehors et du dedans ; qui a su admirablement, avec une violence électro-choquante, évoquer tous les trous de notre présence au monde, le discontinu de notre conscience, l'enchevêtrement avec les paroles des autres ; c'est Dick qui a su rendre sensible ce fait troublant que la réalité n'existe que saisie par une conscience, et que la conscience n'est pas fiable, et que de surcroît elle peut agir, même à son insu, sur ladite réalité. Depuis Descartes et Kant, on se méfiait. Avec Dick, on est terrorisé. »
1 - Foster, vous êtes mort (Foster, You're Dead, 1955), pages 7 à 36, nouvelle, trad. Bruno MARTIN 2 - Les Rampeurs (Wars Games, 1959), pages 37 à 48, guide de lecture, trad. Alain DORÉMIEUX 3 - Un Monde de talents (Autofac, 1955), pages 49 à 110, nouvelle, trad. Marcel BATTIN 4 - Le Père truqué (The Father-Thing, 1954), pages 111 à 126, nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 5 - Clientèle captive (A World of Talents, 1954), pages 127 à 148, nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 6 - Autofac (Autofac, 1955), pages 149 à 184, nouvelle, trad. Daphné HALIN 7 - Rapport minoritaire (What the dead men say, 1964), pages 185 à 240, nouvelle, trad. Mary ROSENTHAL 8 - Jeu de guerre (War Game, 1959), pages 241 à 264, nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX 9 - Ce que disent les morts (The Crawlers, 1954), pages 265 à 334, nouvelle, trad. Alain DORÉMIEUX