Tarl Cabot, désormais nommé Bosk de port Kar, est devenu un marchand prospère lorsqu'il décide de partir à la recherche de Talena, la fille de Marlenus d'Ar, Ubar des Ubars. Celle-ci est tombée aux mains de Verna la Panthère qui l'a réduit en esclavage. Verna cherche à se venger de Marlenus qui l'a autrefois humiliée. Bosk, lui, désire simplement offrir Compagnie à Talena afin de gravir l'échelle sociale.
Mais Bosk tombera dans les filets de Verna qui sera plus tard capturée par Marlenus d'Ar qui, lui-même, sera doublé par une quatrième force que personne n'avait prise en compte.
Ah, Gor ! Série de Gor ; sacré morceau. Il est difficile d'en parler sans émotion, tant on se sent obligé de prendre parti soit pour ses admirateurs, soit pour ses détracteurs. Pour moi qui viens de lire mon premier Gor, la polémique est tentante.
Je me souviens avoir lu une critique de Charles Moreau concernant La Captive de Gor, parue dans Fiction 364 en Juillet 85, qui avançait que « John Norman ne recule devant rien... Il déploie une telle minutie pour rendre l'univers culturel Goréen, livre après livre, qu'on ne peut qu'accepter ses excès dans le cadre d'une sexualité fantasmatique. »
John Norman ne recule devant rien, d'accord. Mais qu'il faille accepter l'excessif, les lourdeurs innombrables, l'écriture répétitive et l'esclavage-vertu, très peu pour moi. C'est justement un peu trop exagéré pour être toléré. Une fois, ça passe. Mais plusieurs fois, ça irrite.
John Norman recule devant les nuances et je crois qu'il a tort pour la qualité de son œuvre. Peut-être pour son succès, je le lui accorde.
Après tout, les lecteurs en redemandent en Gor !