L'an 2000, nous y sommes. Le bon moment pour vérifier si les écrivains qui ont cherché à l'anticiper ont vu juste. C'est souvent le cas.
Et lorsqu'ils se sont trompés, le décalage entre leur prévision et la réalité n'en est que plus savoureux. Beaucoup de chefs-d'œuvre devenus des classiques dans cette anthologie, et d'auteurs célèbres. Ainsi, John Brunner, Thomas Disch, Harry Harrison (dont la nouvelle est à l'origine du film Soleil vert) qu'il ne faut pas confondre avec William Harrison (dont le texte est devenu le film Rollerball), Frank Herbert, Richard Matheson, Keith Roberts, Norman Spinrad, et bien d'autres.
Cerise sur le gâteau, un extrait de la préface de Gérard Klein a servi de sujet du bac en 1992.
La Grande Anthologie de la Science-Fiction, qui réunit en 36 volumes tous les thèmes de la science-fiction et les 300 plus grands auteurs anglo-saxons de 1930 à nos jours, est un instrument de découverte et de référence irremplaçable.
Elle est complétée par la Grande Anthologie de la Science-Fiction française (5 volumes parus) qui réunit les meilleures nouvelles publiées dans notre pays depuis 1945.
1 - Gérard KLEIN, L'An 2000 et ensuite : les scénarios de l'inacceptable, pages 7 à 23, Préface (lire ce texte en ligne) 2 - William HARRISON, Meurtre au jeu de boules (Roller Ball Murder, 1973), pages 25 à 46, nouvelle, trad. Michel LEDERER 3 - Francis Marion BUSBY, Dis-moi tout de toi (Tell Me All About Yourself, 1973), pages 47 à 57, nouvelle, trad. Jacques POLANIS 4 - Frank HERBERT, Le Syndrome de la Marie-Céleste (Mary Celeste Move, 1964), pages 59 à 69, nouvelle, trad. Dominique HAAS 5 - James D. HOUSTON, Masque à gaz (Gas Mask, 1964), pages 71 à 85, nouvelle, trad. Dorothée TIOCCA 6 - Richard E. PECK, Banlieue rouge (Gantlet, 1972), pages 87 à 104, nouvelle, trad. Arlette ROSENBLUM 7 - Evelyn E. SMITH, Une journée en banlieue (A Day in the Suburbs, 1960), pages 105 à 116, nouvelle, trad. Arlette ROSENBLUM 8 - Harry HARRISON, Compagnons de chambre (Roommates, 1971), pages 117 à 148, nouvelle, trad. Bruno MARTIN 9 - Keith ROBERTS, Thérapie 2000 (Therapy 2000, 1969), pages 149 à 175, nouvelle, trad. Sylvie FINKIELSZTAJN 10 - Gregory BENFORD, Personne n'habite Burton Street (Nobody Lives on Burton Street, 1970), pages 177 à 186, nouvelle, trad. Frank STRASCHITZ 11 - Katherine MacLEAN, L'Homme qui avait disparu (The Missing Man, 1971), pages 187 à 256, nouvelle, trad. Michel LEDERER 12 - Norman SPINRAD, Nulle part chez soi (No Direction Home, 1971), pages 257 à 279, nouvelle, trad. Frank STRASCHITZ 13 - Richard MATHESON, Le Test (The Test, 1954), pages 281 à 307, nouvelle, trad. Roger DURAND 14 - Thomas Michael DISCH, La Mort de Socrate (Problems of Creativeness / The Death of Socrates, 1967), pages 309 à 347, nouvelle, trad. Ronald BLUNDEN 15 - John BRUNNER, Les Possédants (The Totally Rich, 1963), pages 349 à 383, nouvelle, trad. Frank STRASCHITZ 16 - (non mentionné), Dictionnaire des auteurs, pages 385 à 394, dictionnaire d'auteurs
Critiques
Vous avez lu le sommaire ? Est-il besoin d'ajouter quoi que ce soit ? Il s'agit, comme toujours dans cette collection, d'une sélection idéale de textes majeurs et d'auteurs incontournables.
Inutile donc de commenter la qualité évidente de cette anthologie. Le seul point à souligner est qu'à en croire les auteurs, il ne fera décidément pas bon vivre en l'an 2000. Comment ? Nous y sommes déjà ?
Surpopulation, violence, misère, fracture sociale, pollution... Rien ne nous sera épargné ! Heureusement, il ne s'agit bien sûr que de fictions sans aucun rapport avec la réalité ! Mais prévoyez tout de même des antidépresseurs…
Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantesDenis Guiot, Stéphane Nicot & Alain Laurie : Dictionnaire de la science-fiction (liste parue en 1998) pour la série : La Grande anthologie de la science-fiction