Isaac ASIMOV Titre original : The Early Asimov or, Eleven Years of Trying, 1972 Première parution : États-Unis, New York : Doubleday, septembre 1972 (comprend les 4 volumes Denoël)ISFDB Cycle : Early Asimov vol. 2
1 - Des sang-mêlé sur Vénus (Half-Breeds on Venus, 1940), pages 9 à 43, nouvelle, trad. Jane FILLION 2 - Le 25 mars 1940 (1972), pages 45 à 47, notes, trad. Jane FILLION 3 - Une donnée imaginaire (The Imaginary, 1942), pages 49 à 72, nouvelle, trad. Jane FILLION 4 - Ce qui pour moi (1972), pages 73 à 74, notes, trad. Jane FILLION 5 - Hérédité (Heredity, 1941), pages 75 à 109, nouvelle, trad. Jane FILLION 6 - De nouveau j'eus (1972), pages 111 à 111, notes, trad. Jane FILLION 7 - Une page d'histoire (History, 1941), pages 113 à 130, nouvelle, trad. Jane FILLION 8 - Vous aurez peut-être (1972), pages 131 à 132, notes, trad. Jane FILLION 9 - Noël sur Ganymède (Christmas on Ganymede, 1942), pages 133 à 153, nouvelle, trad. Jane FILLION 10 - Au mois de janvier 1941 (1972), pages 155 à 156, notes, trad. Jane FILLION 11 - Isaac ASIMOV & James McCREIGH, Le Petit Bonhomme du métro (The Little Man on the Subway, 1950), pages 157 à 173, nouvelle, trad. Jane FILLION 12 - A mon grand regret (1972), pages 175 à 176, notes, trad. Jane FILLION 13 - Brimade (The Hazing, 1942), pages 177 à 198, nouvelle, trad. Jane FILLION 14 - En feuilletant mes nouvelles (1972), pages 199 à 199, notes, trad. Jane FILLION
Voici enfin complète la traduction (bonne pour les deux derniers tomes, par Ronald Blunden, pleine de bourdes pour les deux premiers, par Jane Fillion) de The Early Asimov, recueil des nouvelles de jeunesse (1938 — 1950) jamais encore parues en volume (ce qui exclut les meilleures) mais toutes acceptées par des magazines (ce qui exclut les très mauvaises, perdues). Une seule, je crois, était connue en France, Sens secret (Fiction Spécial 21). Peu méritaient vraiment de l'être, à part peut-être celle qui donne son titre au deuxième volume, ainsi que Brimade (qui eût mieux été rendu par Bizulthage) et Auteur ! Auteur ! pour leur humour, Non définitif pour l'idée para-scientifique, et les deux dernières pour leur sens de l'Histoire (Toynbee et Gibbon sont passés par là !). Quel chemin parcouru depuis les personnages et le style puérils et conventionnels de Dans l'orbite du soleil ! quel progrès depuis les scènes plus ridicules que comiques de Homo Sol ! quelle maturation depuis les positions politiques généreuses (contre le colonialisme, le racisme, pour la libre pensée) mais simplistes de Une arme trop effroyable pour être utilisée ! L'histoire la plus intéressante, c'est... celle de l'auteur : celle de ses rapports avec le monde de l'édition telle qu'il la raconte dans les interchapitres, et celle de la formation de son écriture et de sa pensée telle qu'on peut la dégager d'une comparaison des nouvelles entre elles et avec les grandes œuvres (Les Robots et la trilogie des Fondationsnotamment), au cours de ces douze « années Campbell ». C'est au rédacteur en chef d'Astounding que le livre est dédié, et à juste titre, encore que Pohl aurait pu lui être associé : car sans leur aide et leurs conseils le plus grand science-fictionniste de l'âge d'or n'aurait pu s'épanouir. Si nous n'avons pas d'Asimov en France, c'est peut-être faute de vrais rédacteurs en chef.