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Le Pays où l'on n'arrive jamais

André DHÔTEL

Première parution : Paris, France : Pierre Horay, 1955


Pierre HORAY
Dépôt légal : octobre 2005
Réédition
Roman, 296 pages, catégorie / prix : 15 €
ISBN : 2-7058-0426-9
Genre : Fantasy

Couverture : studio Horcourt.


Quatrième de couverture
     Un bel enfant aux boucles blondes échoue dans un petit village des Ardennes entouré de forêts. On l'arrête et on l'enferme. Il a fui les siens. Mais déjà tout est mystère.
     D'un petit paysan du village, qui a simplement croisé son regard, le jeune fugitif s'est fait un grand ami. Dans le secret, toute la nuit, les enfants communiquent entre eux. Et au petit jour, l'enfant s'évade.
     Il sera rattrapé, emmené et le petit paysan par à sa recherche, à travers les pays inconnus. Il n'a, pour se diriger, que l'intelligence d'un étrange et merveilleux cheval pie.
     Ce que veut l'enfant perdu ? Retrouver un pays dont sa jeune mémoire n'a gardé qu'un fugitif souvenir. Bientôt c'est la mer, l'aventure, les pays lointains où grandit l'émotion, où se noue le drame. Et c'est le retour, la recherche passionnante et la découverte du pays merveilleux, qui a autrefois si fortement marqué le rêve de l'enfant.
     Ce livre, couronné par le Prix Femina en 1955, est certainement le plus merveilleux de la littérature moderne.
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition Pierre HORAY, (1956)

    Le dernier prix Fémina est allé à André Dhôtel pour « Le pays où l’on n’arrive jamais » (Pierre Horay). Un gentil roman, qui tient à la fois du conte de fées, du « Grand Meaulnes », de « Sans famille » d’Hector Malot, et des livres de la collection scoute « Signe de Piste ». Les dames du Fémina ont pris soin de préciser que le prix était attribué à l’auteur « pour l’ensemble de son œuvre ». Celle-ci le méritait. C’est donc fort bien. Il n’en reste pas moins que, pour la plupart des lecteurs, c’est ce roman-ci qui est mis sur un piédestal – et qu’il n’a pas l’envergure du rôle. Il est vrai que, faisant suite à « La machine humaine » de Véraldi, n’importe quel Fémina paraîtrait génialement choisi.

    Ce roman plus ou moins merveilleux sonne un peu faux, paraît un peu trop fabriqué. L’auteur se force à vouloir être naturel. Comme un vieil enfant qui s’évertue à retrouver le langage de l’enfance. Mais la fraîcheur n’y est pas.

    Le thème est joli, les péripéties inégalement heureuses, la narration facile, le style agréable. L’ensemble s’avère charmant et anodin. On a perdu son temps, mais on l’a perdu en bonne compagnie.

Alain DORÉMIEUX
Première parution : 1/2/1956
Fiction 27
Mise en ligne le : 20/4/2025

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