Abraham MERRITT Titre original : Burn, Witch, Burn!, 1933 Première parution : Argosy, 22 et 29 octobre, 5, 12, 19 et 26 novembre 1932. En volume : New York, États-Unis : Liveright, Inc., 1933ISFDB Traduction de Georges H. GALLET
L'ÉVEILLEUR
(Bordeaux, France), coll. L'Éveilleur étrange Dépôt légal : avril 2018 Réédition Roman, 250 pages, catégorie / prix : 17 € ISBN : 979-10-96011-23-0 Format : 13,5 x 20,5 cm❌ Genre : Fantastique
Luttant contre les explications délirantes, le médecin se heurte à la disparition de ceux qui ont eu l’idée d’aller se confronter au mal dans son repère. Car malédiction il y a, avec des poupées tueuses et une maison de sorcière...Délire fantastique, plongée dans l’inconnu, suspense haletant, ce roman confronte une société à ses démons. Avec son personnage irréductiblement rationnaliste, Merritt crée un trouble qui ne lâchera plus un lecteur oscillant sans cesse entre envie de croire au meilleur du pire et à son impossibilité.
L'auteur : Abraham Merritt (1884-1943) fait d’abord carrière dans le journalisme où il devient une vedette, notamment dans The American Weekly dont il sera rédacteur en chef. Auteur de pulp fictions, il marque de son empreinte le genre, considéré comme un des inventeurs de l’Heroic-Fantasy, et marquant fortement H.P.Lovecraft.
On lui doit Le Gouffre de la Lune, Le Monstre de Métal, La Nef d’Ishtar, Le Visage dans l’abîme, Les Habitants du mirage, Brûle, Sorcière, brûle (1932) et Rampe, Ombre, rampe.
Avis aux éditeurs : quand vous êtes avares en « services de presse », les critiques vous oublient ! C'est ce qui s'est produit pour cette collection, bien qu'elle ait déjà à son actif quelques intéressantes éditions, ou rééditions, d'auteurs en général « classiques », tels que Gustav Meyrink ou C.S. Lewis, sous une présentation très soignée. Cette publication-ci m'est tombée sous les yeux chez mon libraire ; et, m'étant fendu de quelque 40 francs, j'ai pu à loisir rêver sur la belle illustration de Jean Martin-Bontoux et, dans une traduction de l'ami Gallet (Georges H., ne pas confondre !) frémir à ce drame, qui commence comme une « guerre des gangs » des années trente assortie d'une étude clinique, et qui, par l'envoûtement et les poupées meurtrières, plonge d'inquiétantes racines, au-delà même des sorciers transylvaniens, des mages chaldéens et des magiciens d'Egypte, jusqu'aux origines et aux confins du monde. Œuvre non sans... mérite, donc, mais qui ne peut prétendre figurer au canon du fantastique.