Brian LUMLEY Titre original : De Marigny's Dream Quest, 1975 Première parution : Le TO et la date de parution indiqués ne correspondent à aucun ouvrage existantISFDB Cycle : Titus Crow (La Légende de) vol. 3
Prisonniers dans le pays du rêve, Titus Crow et Tania d'Elysia sa bien-aimée courent un danger mortel... Et c'est Marigny, rêveur bien inexpérimenté, qui reçoit pour mission d'aller les sauver, envoyé par le grand Ancien Dieu lui-même, Kthanid aux yeux d'or.
Combien de périls devra-t-il affronter, combien d'abominations, combien de cauchemars avant de retrouver ses amis dans une situation pire que la mort ? Prisonniers des êtres cornus de Dylath-Leen, monstrueux séides de Cthulhu l'immonde, ceux-ci ont en effet abandonné tout espoir quand Marigny descend des cieux au moyen de sa cape volante et, tel un esprit vengeur, les arrache à la concupiscence de l'infâme Nyarlathotep. Mais ils connaîtront bien d'autres péripéties, bien d'autres malheurs, bien d'autres combats innommables contre des êtres inimaginables, avant de triompher enfin grâce à Kthanid le génie du Bien.
Brian Lumley est souvent reconnu comme l'héritier du talent littéraire de Lovecraft. Cependant, il n'est pas un simple imitateur mais un innovateur génial dans la science-fiction fantastique. Avec Les Abominations de Cthulhu, il donne au Réveil de Cthulhu et à La Fureur de Cthulhu la suite que tous les amateurs de fantastique attendaient.
Critiques
POUR NECROPHILES
Après Le Réveil, La Fureur, voici Les Abominationsde ce pauvre Cthulu. Je ne sais à quel type de public s'adresse cet ouvrage. Et j'avoue n'avoir pas lu les précédents. De Lovecraft, à qui la référence est explicite, l'auteur n'a gardé qu'une passion pour les adjectifs : si par malheur (O Cthulu, épargne nous !) on secouait l'ouvrage et que ces pauvres adjectifs (obscène, repoussant, adorable, etc.) glissent à terre, le volume se trouverait réduit à un bon tiers de ses 246 pages. Le lieu du Fantastique serait-il situé dans le cœur inaccessible des épithètes et des attributs (démoniaques ?). Quitte à me faire houspiller pour ne pas accomplir un travail critique, je ne puis qu'avouer humblement n'avoir pas pu terminer. Cette collection m'avait habitué à bien mieux.