Stéphen Orlac, le pianiste virtuose, l'égal de Paderewski et de Rubinstein, est-il l'auteur des meurtres atroces dont on l'accuse ? Ses mains, destinées à servir Chopin et Liszt, sont-elles devenues celles d'un assassin ? Orlac est-il un nouveau Dr Jekyll-Mr Hyde ?
Quatre ans après sa parution, en 1924, Robert Wiene (l'auteur du '' Cabinet du docteur Caligari '' ) en fait un film avec le grand acteur Conrad Veidt. En 1935, Karl Freund, le collaborateur de Murnau et de Lang, décide de porter à son tour à l'écran le roman de Maurice Renard : interprète principal, Peter Lorre ( '' M. le Maudit '' ) ; Gréville enfin, en 1961, donne sa version cinématographique de cette même œuvre et confie à Mel Ferrer le rôle de Stéphen Orlac.
Nul doute que '' Les mains d'Orlac '' ne suscitent une quatrième adaptation cinématographique. Rarement tant d'éléments de suspense, d'horreur et d'érotisme ont été réunis en un même livre.