Sur Majipoor, planète géante, le pouvoir est partagé entre le Coronal qui représente, le Pontife qui administre, et la Dame des Rêves qui inspire dans leur sommeil les milliards d'humains et de membres d'autre espèces.
À la mort d'un Pontife, le Coronal lui succède et nomme un nouveau Coronal. Jamais dans l'histoire multimillénaire de Majipoor, aucun n'a choisi son propre fils.
Or, mille ans avant le règne de Lord Valentin, tandis que le Pontife Prankipin agonise, les ambitions attisent les passions. Prestimion est le candidat idéal bien qu'il n'ait pas été encore désigné par le Coronal en titre, Lord Confalume.
Mais Confalume a un fils, Korsibar, d'autant de prestance que Prestimion. Et dont la sœur jumelle, la belle Thismet, est ambitieuse pour deux.
Sous le règne pacifique et prospère de Prankipin, adepte des sciences occultes, oracles, mages et sorciers ont conquis la faveur des grands, puis de tout le peuple, embrumant les esprits et répandant le désir de connaître et de maîtriser l'avenir.
La guerre qui s'annonce, dont personne ne veut, risque d'être aussi celle des ténèbres.
Quatre fois couronné par le prix Hugo et cinq fois par le prix Nebula, Robert Silverberg est un des plus célèbres auteurs américains de science-fiction. Il a conquis la plus large audience avec le cycle de Majipoor.
Les sorciers de Majipoor en est le cinquième volet après : Le château de Lord Valentin, Chroniques de Majipoor, Valentin de Majipoor et Les montagnes de Majipoor.
[texte du premier rabat de la jaquette]
Les romans du cycle de Majipoor ne constituent pas une suite à proprement parler mais racontent des histoires indépendantes situées sur le même monde, une planète géante caractérisée par une grande variété de paysages et de populations, Majipoor, et dans le même contexte historique et politique, celui d’une société régie par les trois pouvoirs du Coronal, du Pontife et de la Dame des Rêves. Pas question ici de progrès technologiques, mais de problèmes humains, politiques, sentimentaux, d’honneur. Tout en évitant formellement les conventions habituelles du genre et en demeurant en principe dans un cadre rationnel, Silverberg a, en fait, écrit des romans très proches de la Fantasy.