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Futurs antérieurs

ANTHOLOGIE

Textes réunis par Daniel RICHE


Illustration de Fred BLANCHARD
Illustrations intérieures de Fred BLANCHARD & Fabrice LE MINIER

FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions (Paris, France), coll. Grand format - SF
Dépôt légal : mars 1999, Achevé d'imprimer : mars 1999
Première édition
Anthologie, 630 pages, catégorie / prix : 72 FRF
ISBN : 2-265-06534-X
Format : 13,0 x 20,0 cm
Genre : Science-Fiction

Autre prix : € 10,98



Quatrième de couverture
     Voici la première anthologie française de littérature steampunk. Synthèse harmonieuse et féconde de genres aussi dissemblables que le roman historique, le fantastique, la science-fiction, le roman d'aventure frénétique et la littérature romantique, le Steampunk, de « steam » qui veut dire vapeur s'efforce d'imaginer jusuq'à quel point le passé aurait pu être différent si le futur était arrivé plus tôt.
     Apparu aux Etats-Unis au début des années 80, ce courant littéraire à haut indice d'étrangeté et de séduction débarque en France. Cette anthologie prouvera que les Francophones sont eux aussi passés maîtres dans l'art d'opérer une réécriture de notre histoire récente (XIXe siècle et début du XXe siècle).
     Fragments à rebours de nulle-temps, souvenirs altérés d'une Histoire sans avenir, détours sans escale en terres d'anachronies... voici 15 nouvelles de temps qui n'ont jamais été, qui ne seront jamais et qui, pourtant, dégagent un parfum de furieuse familiarité... A présent, attachez vos harnais, chaussez vos lorgnons à verres trans-temporels et...
     Fouette, cocher !
 
     Journaliste, anthologiste, ancien rédacteur en chef de Fiction, d'Orbites et de Science-Fiction, Daniel Riche est aujourd'hui directeur littéraire et scénariste de cinéma et de télévision.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Daniel RICHE, Le Passé est l'avenir de l'homme, pages 11 à 24, préface
2 - Daniel WALTHER, Nuit rouge à Mayerling, pages 27 à 68, nouvelle
3 - Roland C. WAGNER, Celui qui bave et qui glougloute, pages 71 à 135, nouvelle
4 - Christian VILÀ, Muchamor, pages 139 à 179, nouvelle
5 - Francis VALÉRY, L'Oiseau de Zimbabwe, pages 183 à 219, nouvelle
6 - René REOUVEN, Ame qui vive, pages 223 à 249, nouvelle
7 - Daniel PRASSON, L'Escale inattendue, pages 253 à 263, nouvelle
8 - Michel PAGEL, L'Étranger, pages 267 à 307, nouvelle
9 - Jean-Marc LIGNY, Rom, pages 311 à 324, nouvelle
10 - Laurent GENEFORT, Le Véritable voyage de Barbicane, pages 327 à 351, nouvelle
11 - Jean-Claude DUNYACH, L'Orchidée de la nuit, pages 355 à 383, nouvelle
12 - Sylvie DENIS, L'Assassinat de la Maison du Peuple, pages 387 à 433, nouvelle
13 - Michel DEMUTH, Exit on passeig de Gracia, pages 437 à 470, nouvelle
14 - Thomas DAY, Du sel sous les paupières, pages 473 à 525, nouvelle
15 - Sabrina CALVO, Davy Jones' Locker, pages 529 à 561, nouvelle
16 - Yves LETORT, Une curiosité bibliophilique, pages 565 à 611, nouvelle, illustré par Fabrice LE MINIER
17 - (non mentionné), Dictionnaire à rebours des auteurs, pages 613 à 623, dictionnaire d'auteurs
Critiques
     Science-fiction à vapeur

     Le steampunk est un courant encore marginal de la littérature de science-fiction. De quoi s'agit-il ?

     Ce néologisme désigne un genre très particulier de récits dont les constituants SF s'inscrivent dans un contexte appartenant au XIXe siècle. Ce courant, dont les pères fondateurs sont James P. Blaylock, K.W. Jeter et Tim Powers, ressuscite le ton et les ambiances littéraires des récits de Dickens ou de Conan Doyle, par exemple. Atmosphère urbaine et proto-industrielle ; ambiances souvent glauques et nocturnes ; mélange de personnages historiques et de héros de fiction ; éléments fantastiques, oniriques ou mystiques ; thèmes de SF. Le steampunk, c'est en quelque sorte de la « SF à vapeur ».

     On ne s'étonnera donc pas de trouver un ordinateur, appelé « mécanographe » et fruit du génie d'Edison, dans la célèbre agence de détectives Pinkerton, au Far West. Ni de voir des extraterrestres sur les gravures de l'exposition internationale de Paris en 1916. Ni d'assister au combat du professeur Challenger contre un ptérodactyle avec l'avion de Clément Ader.

     L'anthologie de Daniel Riche essaie d'établir l'acte de naissance officiel du steampunk made in France. Tentative plus qu'honorable. Quel auteur bouderait donc le plaisir de donner d'infinis prolongements aux personnages prestigieux créés par Jules Verne, Gaston Leroux ou Maurice Leblanc ?

     La SF du passé a un bel avenir devant elle.

Jean-François THOMAS (lui écrire)
Première parution : 24/8/1999 24 heures
Mise en ligne le : 8/9/2002


     Troisième anthologie grand format du Fleuve, Futurs antérieurs nous entraîne dans l'univers fascinant du steampunk, un courant de la science-fiction relativement peu exploré dans les pays anglo-saxons et encore moins en France. Dans sa préface, concise et intelligente, Daniel Riche nous retrace les grandes étapes de ce « jeune  » courant et tente l'exercice délicat de la définition en partant de la phrase du journaliste Douglas Fetherling, qui écrit que le steampunk s'efforce d'imaginer « jusqu'à quel point le passé aurait pu être différent si le futur était arrivé plus tôt  ». Qu'ajouter à cela  ?
     C'est Daniel Walther, très en forme ces derniers temps, qui ouvre le bal avec Nuit rouge à Mayerling, une étonnante et délicieuse variation de la mort « romantique  » de l'archiduc Rodolphe et de Marie Vetsera. On y retrouve avec grand plaisir la verve, le talent pervers et la touche érotique de Walther. Celui qui bave et qui glougloute de Roland Wagner est un des musts de cette anthologie. Cette nouvelle drôle, intelligente et surprenante est un incroyable hommage à Lovecraft, une rencontre entre les Grands Anciens et les E.T. de Mars Attacks au Far West. Un bijou, un de plus pour Wagner qui a déjà signé une autre nouvelle lovecraftienne de génie  : H.P.L. Muchamor de Christian Vilà nous entraîne sur les traces de Raspoutine et fleure bon le fantastique gothique. Vilà réussit le tour de force de pondre une nouvelle initiatique crédible et dont le final est un régal d'étrangeté. Francis Valéry, avec L'Oiseau du Zimbabwe, nous offre une pause rafraîchissante et drôle, un véritable récit de pulps de la grande époque avec extraterrestres flouggghant et portes temporelles. Âme qui vive de René Reouven aborde de façon profonde et inquiétante la concrétisation de nos fantasmes, peurs intimes et créatures imaginaires. Un excellent récit pour un des meilleurs auteurs de fantastique français, trop discret et trop rare. David Prasson rend hommage aux débuts du cinéma de façon extravagante avec L'Escale inattendue, un bon texte quoique un peu anecdotique. L'Étranger de Michel Pagel nous permet d'assister à la lutte pour la survie de l'humanité grâce à quelques savoureux personnages qui devront empêcher une invasion extraterrestre grâce à des moyens fort peu conventionnels. Ce récit est jouissif — une réussite majeure du recueil — et introduit l'univers personnel steampunk de Pagel que l'on retrouve dans son dernier roman  : L'Équilibre des paradoxes. Rom de Jean-Marc Ligny est agréable mais fort peu originale. Cette variation sur le musée galactique a des relents de déjà-lu et apparaît comme le texte le plus faible même si elle demeure honorable. Le Véritable Voyage de Barbicane, un hommage aux voyages lunaires de Jules Verne et de H. G. Wells, démontre tout le talent de Laurent Genefort, un auteur dont la veine classique le place en digne continuateur de ses maîtres. L'Orchidée de la nuit, influencée par Conan Doyle, est un texte plein de poésie de Jean-Claude Dunyach, dont l'écriture et le style sont toujours aussi impeccables. Ptérodactyle, voyage sous la terre, premier essai aéronautique, l'aventure est un modèle de références et d'imagination. Sylvie Denis s'impose comme l'une des meilleures plumes du volume grâce à L'Assassinat de la Maison du Peuple, un splendide récit d'invasion dans un univers baroque et coloré. Très inspirée, elle parvient à rendre plus que crédible ses extravagances par sa maîtrise du texte et le souffle d'originalité qui le parcourt. À lire et à relire. Exit on passeig de Gracia de Michel Demuth est une grande course temporelle un peu trop hermétique et difficile au regard des autres textes. Plusieurs lectures sont nécessaires avant de pouvoir saisir les fils de l'intrigue et cette idée peut rebuter le lecteur. Dommage car le texte en vaut la peine. Thomas Day (dont la véritable identité tenue secrète est dévoilée sur la couverture de l'antho  !) tente dans Du sel sous les paupières la rencontre entre Dickens et Oppenheimer. La dérive de ce jeune anti-héros fort bien rendu se noie pourtant dans de longues prémices au détriment du cœur de l'histoire et de l'intrigue. La fin en paraît d'autant plus facile et rapide. On a frôlé le grand texte par manque de retravail pour ne donner qu'une nouvelle prometteuse. David Calvo, le jeune auteur qui monte, nous plonge dans la douce folie du non-sens avec ce remarquable Davy Jones' Locker qui nous entraîne à la conquête des nuages aux côtés de personnages attachants et farfelus. On en redemande. Quant à Fabrice Le Minier et Yves Letort (autre pseudonyme), ils exhument le dossier secret et les dessins de Théophile Grandin portant sur l'Exposition universelle de 1916. Un final de grande qualité et original pour une expérience littéraire à contre-courant.
     En quinze nouvelles, le lecteur visite les contrées de ce courant qui puise autant dans la science-fiction, le fantastique, le polar que la fantasy, et en ressort avec l'envie de dévorer d'autres œuvres steampunk. En effet, l'ensemble est une belle réussite littéraire qui conjugue à merveille des styles, des imaginaires et des talents aussi différents qu'indéniables. Par désordre alphabétique, les quinze plumes présentes au sommaire enrichissent le maigre fonds du genre et réussissent à créer une véritable et solide base pour des projets futurs. Le steampunk français a de beaux jours devant lui  !

Daniel CONRAD
Première parution : 1/6/1999 dans Galaxies 13
Mise en ligne le : 15/7/2000


     Ça aurait pu être une gageure, et c'était certes un pari  : « réaliser la première anthologie française de littérature steampunk  » – voire, d'ailleurs, la première au monde, ce dont l'anthologiste oublie modestement de se targuer.
     Qu'en est-il du résultat  ? La préface de Daniel Riche est idéale. Factuelle, érudite, elle dresse une brève histoire du steampunk, propose quelques repères évidents (Jeter, Powers, Blaylock) et des pistes fécondes, bref, contient tout ce qu'une préface doit contenir... dont la meilleure définition de ce sous-genre de la S-F, due à Douglas Fetherling  : le steampunk imagine « jusqu'à quel point le passé aurait été différent si le futur était arrivé plus tôt  ». L'anthologiste y admet que certains auteurs ont peiné à séparer steampunk et uchronie, et ce sera le seul reproche de principe que je ferai à sa sélection.
     Les textes, maintenant. Riche, refusant d'affirmer des préférences personnelles, les présente (à une exception près, d'ailleurs logique) dans l'ordre alphabétique inverse du nom de leurs auteurs – inverse parce que le steampunk est, en somme, une littérature à rebours.
     L'anthologie commence donc par « Nuit rouge à Mayerling  », de Daniel Walther, qui réexamine le drame bien connu. J'avoue rester souvent indifférent au travail de l'auteur  ; ici, j'ai été agacé par la prégnance des obsessions sexuelles  : n'est pas Sade (ou Sapho) qui veut. On dirait un texte remanié pour cadrer avec le projet. Par bonheur, le premier choc du recueil survient aussitôt  : « Celui qui bave et qui glougloute  », de Roland C. Wagner, une novella flinguée des neurones, mêle le mythe de Cthulhu et un Far West de fantaisie – appelé tout au long du texte « le sauvage Ouest sauvage  » en référence au titre original (The Wild Wild West) de la série Les Mystères de l'Ouest. On le constatera à plusieurs reprises dans le recueil, ce sont les auteurs les plus au fait de la littérature populaire qui s'approprient le mieux les “icônes” du steampunk. Christian Vilà, avec « Muchamor  » réinterprète à son tour un événement historique (le meurtre de Raspoutine), mais son style est si beau et sa vision du chamanisme si originale qu'on peut admirer la performance et lui pardonner son hors sujet. Dans « L'Oiseau de Zimbabwe  », Francis Valéry court trop de lièvres à la fois  : une aventure steampunk, et un pastiche vernien, et une uchronie. Au final, reste le sentiment d'avoir lu le synopsis d'un beau roman à faire. Quant à René Réouven, il n'est pas très surprenant que son « Âme qui vive  » soit une réussite dans le domaine de la “biographie parallèle” (qu'il a souvent pratiquée, tout comme Tim Powers – Le Poids de son regard – et Fabrice Colin – Vestiges d'Arcadia et La Musique du sommeil). C'est ici le milieu spirite qui sert de cadre à une enquête dont les acteurs principaux sont Bulwer Lytton (Les Derniers jours de Pompéi) et Wilkie Collins (l'un des inventeurs du roman policier), et l'objet, plusieurs autres écrivains au destin tragique, dont Lautréamont. Un vrai délice. Steampunk  ? Si l'on veut...
     «  L'Escale inattendue  », de Daniel Prasson (visiblement un nouvel auteur) gâche une idée géniale  : un extraterrestre atterrit par hasard sur le plateau de tournage d'un film de Méliès et se retrouve à y jouer les figurants. Dans l'optique d'un texte steampunk, il me semble que le point de vue adopté n'est pas le bon  ; j'aurais aimé la même histoire racontée par Méliès, ou par son assistant. Plus que lisible, nonobstant. Pour sa part, Michel Pagel réussit un des meilleurs textes de la sélection, avec « L'Étranger  », où un cambrioleur d'exception s'avère être plus qu'il n'y paraît. Tout, ici, est dans les détails  : récit épistolaire à la manière du début du siècle, bonne analyse des tares et des enjeux politiques de l'époque (affaire Dreyfus, boulangisme, séparation de l'Église et de l'État), rôle prémonitoire de la tour Eiffel... Excellent. « Rom  », de Jean-Marc Ligny, m'a en revanche déçu  : l'astuce du titre, assez transparente, fait perdre à la nouvelle une bonne part de sa saveur, et de plus Dick et Pohl, dans le même genre, ont mieux réussi. L'ambiance du Montmartre du début du siècle est cependant bien rendue, mais il n'agit pas, une fois encore, de steampunk. Laurent Genefort, dans « Le Véritable voyage de Barbicane  » a joué le jeu – comme Réouven dans un registre identique. Pont entre De la Terre à la Lune, de Verne, et Les Premiers hommes dans la Lune, de Wells, sa vignette d'atmosphère – l'intrigue y est réduite à sa plus simple expression – est, à mon goût, une des meilleures de l'anthologie. J'en dirai autant de la nouvelle de Jean-Claude Dunyach, « L'Orchidée de la nuit  », aventure inédite du professeur Challenger, le héros de Conan Doyle. Cette odyssée foldingue où Clément Ader fait voler son premier avion et où la voix d'une jeune cantatrice sert d'appeau à ptérodactyle se passe à Toulouse, où est née l'Aéropostale. Contrat rempli, et bien rempli.
     «  L'assassinat de la Maison du Peuple  », de Sylvie Denis, m'a laissé perplexe. Tous les ingrédients sont là  : architecture Art Nouveau, débuts du socialisme, histoire décalée plus que parallèle  ; mais, pour moi en tout cas, la sauce ne prend pas. À dire vrai, comme dans le cas de Valéry, j'ai l'impression que l'auteur a choisi la mauvaise distance. Un texte plus intriguant que réussi. Le retour de Michel Demuth, avec « Exit on Passeig de Gracia  », s'effectue, lui, en fanfare. Non, ce n'est pas du steampunk (quoique... le voyage dans le temps est rendu possible grâce à l'invention de la photographie...). Oui, c'est un chef d'œuvre, écrit sur le fil de rasoir, aussi personnel que tout ce que Demuth a pu faire jusqu'alors. La redécouverte du recueil. (Et bientôt Les Galaxiales 3  ?) « Du Sel sous les paupières  », de Thomas Day, est une semi-déception. Pourtant, j'aurais aimé adorer ce long récit situé à Saint-Malo, où figurent une usine marémotrice sur la Rance construite ici à l'époque de la Grande Guerre, un général prénommé Charles et féru de blindés, et un drôle de cyborg. L'ambiance et l'intrigue sont peut-être un peu trop proches de La Cité des enfants perdus (le film de Caro et Jeunet, qui est bel et bien du steampunk), et le style, étincelant au début, se relâche par la suite. Peut mieux faire. Quant au texte de David Calvo, « Davy Jones' Locker  », où la reine Victoria survit à un accident de dirigeable provoqué par la vision de marcheurs sur les nuages, et dont les héros sont un batrologue et Robert Louis Stevenson, c'est un véritable OVNI (littéraire) à vapeur. Calvo est un auteur non plus à suivre, mais à poursuivre pour l'enchaîner à sa table de travail. L'anthologie s'achève ensuite, lento, ma non troppo, par une fantaisie illustrée de Fabrice Le Minier et Yves Letort, « Une Curiosité bibliographique  », encore une biographie parallèle que je vous laisserai la surprise de savourer.
     Trois ou quatre chefs d'œuvre, autant de textes de grande qualité, un niveau d'ensemble élevé, tout ça dans un énorme volume illustré avec goût  : que peut-on demander de plus  ?

Pierre-Paul DURASTANTI (lui écrire)
Première parution : 1/4/1999 dans Bifrost 13
Mise en ligne le : 1/10/2000

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