FRANCE LOISIRS
(Paris, France), coll. La Grande anthologie du fantastique Dépôt légal : 4ème trimestre 1978, Achevé d'imprimer : 4 octobre 1978 Réédition Anthologie, 442 pages, catégorie / prix : 30 FF ISBN : 2-7242-0409-3 Format : 13,5 x 20,5 cm✅ Genre : Fantastique
Chaque nouvelle bénéficie d'un texte de présentation.
Magiciens, sorciers,
jeteurs de sorts et autres mages diaboliques.
Voici leurs exploits rêvés par Balzac,
Nerval, Derleth, Gogol, Lovecraft, etc.
[texte du rabat gauche de la jaquette]
"Qu'est-ce que le fantastique ? Un moyen de réconcilier le civilisé moderne avec son imagination, avec son inconscient".
C'est la définition que donnent Jacques Goimard et Roland Stragliati dans l'introduction générale aux textes qu'ils ont rassemblés pour constituer la Grande anthologie du fantastique.
Et ils ajoutent :
"le fantastique, en somme c'est une technique, ou un ensemble de techniques, permettant de retrouver le merveilleux".
Un nouveau chapitre est ajouté à cet univers fantastique avec Histoires d'occultisme.
"En littérature, l'occultisme est le plus humain des thèmes fantastiques", estiment les auteurs. En effet, les héros des extraordinaires récits que l'on lira ici, sont bien des hommes mais liés par d'inavouables pratiques, à l'au-delà.
Pour assouvir leurs besoins de puissance, leurs haines, leurs convoitises.
Voici donc le monde des magiciens, des sorciers, des jeteurs de sort, etc.
Un monde bien étrange et dangereux où, entre science et religion, l'imagination est au service du Mal.
Après « la grande anthologie de la science-fiction » (qui est loin d'être enterrée puisque 24 autres volumes sont en préparation), voici, mais passée du Livre de Poche aux Presses de la Cité, celle du fantastique (modeste, elle ne comptera que huit volumes au total), dirigée conjointement par Jacques Goimard et Roland Stragliati. Très exactement copiée sur sa consœur (une quinzaine de textes par forts volumes de 400 pages accompagnés d'un solide bagage critique : préface générale, préfaces par thèmes, notices d'introduction, bio-bibliographie soigneusement documentée), cette série mérite les mêmes louanges de principe, mais souffre d'un handicap sérieux : la « vétusté » des récits (XVIII, XVIIIe et début de XXe siècle) fait que ces volumes sont sans doute plus réservés à des amateurs ou des spécialistes qu'au, tout venant du public — encore que cette opinion soit naturellement bien subjective. Il est vrai néanmoins que toutes les phases du récit fantastique (qu'il sort romantique, gothique ou naturaliste) ont fortement vieilli (bien que des classique comme Le Horla de Maupassant ou La bête à cinq doigts de William Harvey, entre autres, restent des modèles de suspense horrifique), et que les anthologistes auraient peut-être dû davantage piocher dans les récits modernes (dont la représentativité se borne à Matheson, Dorémieux, Owen). Ce qu'on appelle « l'insolite moderne », ça existe !