Robert SILVERBERG Titre original : The Mountains of Majipoor, 1995 Première parution : États-Unis, New York : Bantam Spectra, mars 1995 / Angleterre, Londres : MacMillan UK, mars 1995ISFDB Cycle : Majipoor vol. 4
Voici le quatrième volet du cycle de Majipoor, après Le Château de Lord Valentin, Chroniques de Majipoor et Valentin de Majipoor.
Robert Silverberg ne se lasse pas d'explorer la planète géante. Il conte ici les aventures du prince Harpirias, envoyé tout près du pôle glacé, auprès de barbares mythiques, pour négocier la libération de quelques savants.
Harpirias se risque sans enthousiasme loin du monde, loin de ce qu'il croit être la vie.
Pour y découvrir l'inattendu, y apprendre le courage et y trouver, peut-être, l'amour.
Chroniques de Majipoor et Valentin de Majipoor ont été publiés dans la même collection.
Critiques
Il y a quelques années, Silverberg envoyait un principicule majipoorien quelque peu snobinard dans un grand Nord largement esquimau, pour y récupérer des savants prisonniers des indigènes. Lesquels contrastent fortement avec le dit principaillon. En particulier le chef et sa fille, auxquels il est très directement confronté. S'y ajoutent quelques non-humains, des costauds multibras et un interprète changeforme peut-être trop malin pour être honnête. Plus des changeformes sauvages, dont il n'est d'ailleurs pas fait un usage spécifique. En dehors des ébats du principicule et de la fille de chef, cela avait un côté « Bibliothèque Verte », tendance James Oliver Curwood. Ce qui n'a rien de déshonorant, mais n'est pas vraiment de la SF. Les ébats non plus, d'ailleurs. Cela dit, les fans de Lord Valentin avaient toutes raisons de se précipiter, d'autant que l'histoire était parfaitement ficelée, et qu'au pire, Silverberg, même quand il écrit pour payer ses impôts, reste un immense professionnel. Comme cette publication se faisait sous la couverture d'« Ailleurs et Demain », et au tarif conséquent, les amateurs grincheux, ou tout aussi désargentés qu'icelle couverture en ces années-là, pouvaient maugréer. Ils n'ont désormais plus d'excuse, avec cette réédition en poche. Qu'ils se précipitent, s'ils sont probes et n'ont pas déjà volé la première édition.