Ce numéro comprend un supplément électronique de 48 pages (scan de droite), réservé aux abonnés, téléchargeable sur le site https://clubgalaxies.yolasite.com/. Il est référencé ici dans les pages II (2) à LVI (46).
Les entretiens du supplément ont eu lieu avec Jean-François Duroch, Directeur innovation du groupe TechnipFMC, Cesare Marchetti, scientifique de renommée internationale, et spécialiste de l’analyse de systèmes et des modèles prévisionnels, Philippe Dewost, directeur de Leonard, plate-forme de prospective et d’innovation du Groupe VINCI, Umberto Giovannini, ancien responsable du département R&D des Systèmes Maritimes de SAIPEM et Daniel Cornic, ingénieur systèmes et inventeur de la division Systèmes de Transport d’Alstom, à Saint-Ouen, Franco Guzzi, directeur adjoint de Cohn & Wolfe Italie, ex-président d’Assorel.
Existe aussi, tout en couleurs, aux formats PDF imprimable, Epub, Mobipocket/Kindle et AZW3 au prix de 4,90 €.
1 - Stéphane MILLER, Immersions, pages II à IX, nouvelle 2 - Thierry FAIVRE, Casus Belli, pages X à XXIII, nouvelle 3 - Giacomo BERSANO, Entretiens avec des professionnels de l'innovation, pages XXIV à XXXVII, entretien 4 - COLLECTIF, Compléments de notes de lecture, pages XXXVIII à XLVI, critique(s) 5 - (non mentionné), Damien Richard, pages 2 à 2, biographie 6 - Pierre GÉVART, Éditorial, pages 3 à 4, éditorial 7 - Ken LIU, Ceux qui restent (Staying Behind, 2011), pages 5 à 17, nouvelle, trad. Jean-Michel CALVEZ 8 - Shweta TANEJA, La Fille qui saigne (The Daughter that Bleeds, 2018), pages 19 à 28, nouvelle, trad. Mikael CABON 9 - Jean-Pascal MARTIN, Le Nouveau superviseur, pages 29 à 35, nouvelle 10 - Patrice LAJOYE, Retour vers le futur #1, pages 36 à 36, article 11 - Andreï MARSOV, L'Amour dans les brumes du futur. Histoire d'une romance en 4560 (1924), pages 37 à 49, nouvelle, trad. Patrice LAJOYE & Viktoriya LAJOYE 12 - Didier REBOUSSIN, Dossier Julia Verlanger : Introduction, pages 51 à 51, introduction 13 - Didier REBOUSSIN, Croisière au long du Fleuve #12 Julia Verlanger / Gilles Thomas, pages 52 à 57, article 14 - Xavier DOLLO, Une jungle de diamants, pages 58 à 68, article 15 - Serge BRUSSOLO, La Voix au téléphone, qui me parlait du futur, pages 69 à 73, postface 16 - Didier REBOUSSIN, Questions à Bruno Lecigne sur l'adaptation des romans de Julia Verlanger en BD, pages 74 à 77, entretien avec Bruno LECIGNE & Julia VERLANGER 17 - Hans-Claudius PLATT, Interview de Julia Verlanger, pages 78 à 82, entretien avec Julia VERLANGER 18 - (non mentionné), Bibliographie - Julia Verlanger / Gilles Thomas, pages 83 à 85, bibliographie 19 - Julia VERLANGER, Les Rois détrônés, pages 86 à 95, nouvelle 20 - Gilles THOMAS, Répression, pages 96 à 109, nouvelle 21 - Didier REBOUSSIN, Après moi le déluge, pages 110 à 126, nouvelle 22 - Thomas GEHA, Guarden, pages 127 à 137, nouvelle 23 - Jean-Michel CALVEZ, Musique et SF, pages 140 à 145, critique(s) 24 - Pierre-Emmanuel FAYEMI, La Bio-mimétique, pages 146 à 149, article 25 - Pierre STOLZE, Sous le scalpel du docteur Stolze, pages 150 à 154, critique(s) 26 - COLLECTIF, Notes de lecture, pages 155 à 176, critique(s) 27 - Fabrice LEDUC, (S)trips, pages 177 à 190, critique(s)
Critiques
Si on en croit mon dictionnaire, un orpailleur est « une personne qui cherche à extraire, par des lavages successifs, les paillettes d’or provenant du sable de certains cours d’eau ou des alluvions aurifères ». C’est bien souvent un pauv’gars qui s’empoisonne avec le mercure qu’il utilise pour amalgamer l’or. Je suis un orpailleur : les deux pieds dans la boue bien trop souvent fétide du fleuve Galaxies NS, plusieurs fois par an, je cherche des pépites malgré les crocodiles affamés (les articles/dossiers ni faits ni à faire), les hippopotames belliqueux (les nouvelles neuro-agressives), les bancs de piranhas (les traductions pourries) et les anguilles sodomites (ça c’est gratuit, juste pour le plaisir, douteux j’en conviens, d’adosser cet adjectif à une anguille. Bélial’ ftaghn !).
Le NS56 n’était clairement pas pour moi (ni de loin ni de près), mais pourra peut-être intéresser ceux que la Grande Guerre passionne ; le second m’a plongé dans cette pensée aussi odieuse qu’itérative : « si Ludivine Picot a un vrai job… surtout, qu’elle le garde ». Quant au troisième, ouais, allez, soyons un poil magnanime : à la rigueur, si vraiment vous avez onze balles qui perdent de leur valeur sur le livret A de votre gamin fortniteur 24h/24 7j/7, on conseillera ledit troisième, histoire de lire la nouvelle de Ken Liu (médiocrement traduite), celle de Shweta Taneja et le dossier Julia Verlanger, qui dresse un portrait assez étonnant d’une femme visiblement très étrange. La couverture est immonde, le truc russe exhumé par Patrice Lajoye tient de la torture sibérienne, mais, dans un moment de faiblesse extrême, on peut se laisser tenter par ces quelques pépites de pyrite de fer.