Années quarante. Les bombes. Les camps. L'horreur. L'inquiétude : à ce degré, l'humanité a-t-elle encore vraiment un avenir ?
Et l'espérance. Les catastrophes, nous les avons parfois vues venir. Demain, nous pourrons les prévoir. Alors, à nous de jouer. Créons un SAMU de l'histoire. Une Fondation.
Le bon docteur Asimov a eu là une idée simple et géniale. En plein collapsus, la Fondation agit. Son rôle n'est pas d'arrêter l'hémorragie, mais de préparer les renaissances futures. Les actions ponctuelles, elle les laisse à d'autres.
Années quatre-vingt-dix. Le désastre fait partie du paysage. Et le remède fait partie du patrimoine culturel. Les auteurs de science-fiction se réunissent pour fêter les cinquante ans de carrière du Bon Docteur. Et ils lui rendent hommage. Pasticher Asimov tout en restant eux-mêmes, pour eux, c'est tout naturel. Ils ne font que distiller à leur tour un arôme qu'ils ont inhalé depuis l'enfance. Ils rendent ce qu'ils ont pris.
"Les fils de Fondation" sont les enfants des enfants d'Asimov. Et le paquet cadeau est éblouissant et précieux en diable.
Isaac Asimov, né en 1920, était déjà célèbre à dix-neuf ans. Il n'a plus jamais cessé de l'être. Le cycle de la Fondation a eu des millions de lecteurs et a propulsé son créateur en haut du podium. Tous les grands écrivains actuels sont conscients de ce qu'ils lui doivent. A l'occasion de son passage dans l'éternité, ils écrivent ici leurs variations personnelles sur les thèmes du Maître. Un vrai feu d'artifice.