Arthur C. CLARKE Titre original : The Wind from the Sun, 1972 Première parution : États-Unis, New York : Harcourt, Brace, Jovanovich, avril 1972ISFDB Traduction de George W. BARLOW Illustration de Wojtek SIUDMAK
POCKET
(Paris, France), coll. Science-Fiction / Fantasy n° 5164 Dépôt légal : avril 1983, Achevé d'imprimer : 25 avril 1983 Première édition Recueil de nouvelles, 256 pages, catégorie / prix : 3 ISBN : 2-266-01278-9 Format : 10,7 x 17,8 cm✅ Genre : Science-Fiction
En pages intérieures, le titre du livre devient "Le vent qui vient du soleil" et porte le sous-titre "Récits de l'ère spatiale".
Le vent qui vient du soleil souffle en permanence à travers l'éther, balaye le cosmos, emporte ceux qui se laissent prendre dans ses remous. L'homme peut utiliser cette énergie prodigieuse, que la nature lui donne gratuitement. Peut-il vraiment la contrôler ? Sans doute le soleil est-il un peu trop grand et l'homme un peu trop petit. Toute son audace lui permet d'affronter les mystères de la nature, de les comprendre un peu, d'en maîtriser une faible part. Mais après ? Ce recueil réunit les dernières nouvelles de Clarke, les plus longuement réfléchies, les plus mûrement distillées. Il unit la clarté du soleil à la nuit des espaces infinis.
Arthur C. Clarke, né en Angleterre en 1917, est à la fois passionné de science et de science-fiction, athée et hanté par l'espoir de voir le cosmos engendrer des êtres quasi divins. La Cité et les Astres lui a valu l'admiration des amateurs de S.F. ; avec 2001 il a accédé à une renommée mondiale. Il n'est pas facile d'avoir le sens du mystère et de croire au pouvoir absolu de la raison, d'allier la transparence du récit à la poésie de récriture ; tel est le miracle, assez rare en S.F., que Clarke le magicien réussit dans ses meilleures pages.
13 - La Plus longue histoire de science-fiction jamais contée (The Longest Science-Fiction Story Ever Told / A Recursion in Metastories, 1966), pages 125 à 127, nouvelle, trad. George W. BARLOW
14 - L'Honorable Herbert George Morley Robert Wells (Herbert George Morley Roberts Wells, Esq., 1967), pages 129 à 131, nouvelle, trad. George W. BARLOW
N'attendez surtout pas de vous plonger dans la décevante suite de 2001 pour aborder le Clarke nouvelliste, que sinon vous ne lirez jamais. Goûtez ces dix-huit histoires toutes simples dans lesquelles l'auteur expose ses conceptions scientifiques de l'avenir. Par « scientifiques », ne comprenez pas froides comme des équations ; tout au contraire, l'humour est présent dans un certain nombre d'entre elles, notamment dans La plus longue histoire de science-fiction jamais contée, qui est aussi une des plus courtes, mais vous comprendrez... Toutefois, ce ne sont pas toutes des histoires humoristiques avec une chute (Retrouvailles par exemple, pour les premières, rappelle certaine BD de Williamson dans un E.C. Comics) ; certaines sont pleines d'une gravité à fleur de sensibilité mêlée à un émerveillement mitigé de questions face aux grandes révolutions de l'avenir que seront (que pourront être) la conquête de Mars (dans Passage de la Terre), les voiliers solaires (Le vent venu du soleil) et la première rencontre avec une race peut-être intelligente (Face à face avec Méduse), qui est sans doute la plus forte, la plus poignante mais aussi la plus longue, celle dans laquelle Clarke peut se développer en entier. Signalons enfin que c'est George Barlow qui assure présentations et traductions (un pur littéraire qui traduit un scientifique !), gage d'un travail remarquable, notamment à l'adaptation des jeux de mots... (Ce recueil est un complément au Livre d'Or paru précédemment et présenté par George Barlow également).