Robert A. HEINLEIN Titre original : The Green Hills of Earth, 1951 Première parution : Chicago, USA : Shasta, 25 juin 1951ISFDB Cycle : Histoire du Futur vol. 2
Voici l'histoire véridique de Rhysling, le chanteur aveugle des lignes spatiales, l'immortel auteur des Vertes collines que nul ne traduisit jamais dans le zézayant langage vénusien, que nul Martien ne croassa jamais dans les couloirs desséchés de sa planète. C'est notre bien à nous. Nous autres Terriens avons tout exporté depuis les films d'épouvante hollywoodiens jusqu'aux radioactifs synthétiques, mais ces collines appartiennent à la Terre seule, à ses fils et à ses filles, quels qu'ils puissent être.
Nous avons tous entendu maintes histoires de Rhysling, mais que savons-nous au juste de lui ?
Robert Anson Heinlein, né en 1907, écrivit en 1939 sa première nouvelle de science-fiction (Life-Line). Pour de nombreux critiques, il passe pour l'auteur les plus important de l' « âge d'or ». Il détient sans doute le record des « Hugos » (récompenses analogues aux « Oscars » du cinéma). On l'a souvent comparé à Rudyard Kipling pour la maîtrise de son art narratif. Dans une vaste fresque intitulée Histoire du Futur, écrite entre 1939 et 1967, il a entrepris de raconter l'histoire des trois prochains siècles. Après L'homme qui vendit la lune, Les vertes collines de la terre est le deuxième recueil de cet ensemble.
1 - Préface et tableau chronologique, pages 7 à 13, préface, trad. Pierre BILLON 2 - Dalila et l'homme de l'espace (Delilah and the space rigger, 1949), pages 15 à 35, nouvelle, trad. Pierre BILLON 3 - Jockey de l'espace (Space Jockey, 1947), pages 36 à 61, nouvelle, trad. Pierre BILLON 4 - La Longue veille (The Long Watch / Rebellion on the Moon, 1949), pages 62 à 82, nouvelle, trad. Pierre BILLON 5 - Asseyez-vous, Messieurs (Gentlemen, Be Seated !, 1948), pages 83 à 97, nouvelle, trad. Pierre BILLON 6 - Les Puits noirs de la Lune (The Black Pits of Luna, 1948), pages 98 à 117, nouvelle, trad. Pierre BILLON 7 - Qu'il est bon de revenir ! (It's Great to Be Back, 1947), pages 118 à 144, nouvelle, trad. Pierre BILLON 8 - Nous promenons aussi les chiens (— We Also Walk Dogs, 1941), pages 145 à 178, nouvelle, trad. Pierre BILLON 9 - Vertige spatial (Ordeal in Space, 1948), pages 179 à 200, nouvelle, trad. Pierre BILLON 10 - Les Vertes collines de la Terre (The Green Hills of Earth, 1947), pages 201 à 217, nouvelle, trad. Pierre BILLON 11 - La Logique de l'Empire (Logic of Empire, 1941), pages 218 à 284, nouvelle, trad. Pierre BILLON
Critiques
PREHISTOIRE DU FUTUR
Après L'homme qui vendit la lune (Presses Pocket 5043), voici le second volet de la monumentale Histoire du Futur, qui couvre quelque chose comme un millier de pages. En dix nouvelles, Heinlein poursuit son exploration, laquelle ne viendra pas contredire la réputation de l'auteur : vaillants Américains et hardis pionniers font de l'espace un nouvel Ouest technologique et planifié, toile de fond à l'exercice d'une morale en béton et à la mise en scène d'intrigues de convention. Si bien que l'épopée tourne à l'opérette. Mais le livre est un classique, et la SF une littérature à l'élaboration pour ainsi dire collective : un tissu d'acquis et de références qui ne cesse de la nourrir en profondeur et qu'Heinlein a contribué à former. Sans doute démodée, son Histoire du Futur à la vision étriquée possède cependant un intérêt... historique !