Christian Grenier, auteur jeunesse
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Les notes de lecture étant publiées sur le blog chaque semaine, cela devenait difficile de mettre ces pages à jour en parallèle. Donc rendez-vous sur le blog pour les nouvelles "lectures de la semaine" ! CG, le Lundi 18 février 2013
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 Janvier 2011 : Les lectures de novembre-décembre 

  Les piliers de la terre , Ken Follett ( Stock )  
     Angleterre, an 1135...
     Tom le bâtisseur nourrit un rêve : construire une cathédrale.
     Pour l’heure, il bâtit la maison du jeune William Hamleigh, qui doit épouser Aliena, la fille du comte de Shiring. Mais elle refuse le mariage avec William et celui-ci, dépité, licencie Tom.
     Accompagné de sa femme Agnes, enceinte, et de leur fille Martha, Tom part à la recherche d’un emploi. Bientôt, le trio est à bout de forces. Agnes accouche, en pleine nature et en plein hiver — et elle meurt. Tom sait le bébé condamné, il l’abandonne...
     Par chance, l’enfant est recueilli in extremis et adopté par le monastère de Kingsbridge, dont Philip vient d’être nommé Prieur.
     Veuf, Tom est vite recueilli, soigné ( et très attiré ) par l’étrange Ellen, qui est un peu sorcière et mère célibataire de Jack le rouquin...
     En quelques pages, situation, décor et personnages sont plantés, et de nombreux destins scellés : Tom sera embauché par Philip pour construire une cathédrale à Kingsbridge ( ce qui lui permettra de voir grandir son fils Jonathan, dont il est seul à se savoir le père ) avec un handicap de taille : Ellen et lui ne sont pas mariés. Et si Tom est pieux, sa compagne et son fils Jack, un garçon aussi brillant qu’attachant, ne le sont guère...
     Dans le même temps, William Hamleigh se venge : il dépossède le comte de Shiring, viole Aliena et cherche par tous les moyens à affaiblir Kingsbridge à son profit.
     Il ne se doute pas qu’Aliena n’aura de cesse de se venger, elle aussi...

     Ce pâle résumé est loin de donner une idée d’un roman majeur et foisonnant. Une fresque inoubliable qui mêle l’histoire de l’Angleterre du XIIe siècle, la vie quotidienne du peuple ( notamment celle des bâtisseurs de cathédrales ), et des intrigues politiques et religieuses. Après mille péripéties, ces intrigues s’achèveront par l’arrivée au pouvoir d’Henry II... et par l’un des meurtres les plus célèbres de toute l’histoire de la chrétienté.

     Best seller ? Sans doute. Mais aussi chef d’œuvre !
     Rarement un auteur aura su, avec une telle maîtrise, de tels rebondissements ( que de coups de théâtre ! Que d’émotions ! ) et une connaissance si précise des mœurs et coutumes du XIIe siècle, passionner son lecteur en mêlant avec une habileté stupéfiante le sort de personnages aussi attachants : Tom, certes. Mais aussi et surtout la jeune et indépendante Ellen, son fils Jack, promis à un brillant avenir. Et surtout Aliena, ainsi que le prieur Philip, sans parler de William Hamleigh dont le goût du pouvoir, l’ambition et la violence sont hélas caractéristiques d’une époque où la lutte pour survivre, la foi, les intrigues et les meurtres constituaient l’essentiel du quotidien.
     Parfois, le savoir-faire de l’auteur, ses connaissances, son souci d’imbriquer et de mêler les intrigues gênent et alourdissent la lecteur. Ici, rien de tel. Même si Ken Follett n’est ni Victor Hugo, ni Margaret Mitchell, ni Umberto Eco, son roman-fleuve ( mille pages ) a le souffle épique de Notre Dame de Paris, la flamme d’Autant en emporte le vent, et le suspens ainsi que les qualités narratives du Nom de la rose. A mes yeux, un tel thriller historique devrait gagner l’adhésion et l’enthousiasme d’un large lectorat, du plus populaire au plus exigeant.
     ( Les piliers de la Terre existent dans de multiples éditions. Après l’avoir dévoré en poche à sa sortie, il y a vingt ans, je l’ai relu dans la magnifique édition en deux volumes sous coffret. Deux grands formats sur joli papier avec de larges caractères : Ellen et Aliena ! )

Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Un monde sans fin


  Le puits des âmes , Christian Léourier ( Bayard Jeunesse , Les Imaginaires )  
     Au village d’Atil, qui passe pour être le centre du monde, la vieille Henwen est morte. Mais voilà : elle était l’âme du village. Et pour que l’Harmonie perdure, ses cendres doivent absolument être versées dans le Puits des âmes.
     Cette mission délicate est confiée au jeune Finn, le fiancé de la belle Emaine.
     Hélas, à peine Finn s’est-il mis en route avec l’urne que le village est envahi par de mystérieux « guerriers noirs », ses habitants massacrés ou emmenés captifs. C’est l’urne que les soldats cherchaient. Une ruse de Finn permet à son frère cadet, Gald, de retrouver l’objet au cœur d’un chêne-qui-parle.
     Aussi, c’est désormais à Gald ( accompagné de Louarnic, le chat de la vieille Henwen ) de rejoindre le fameux Puits des âmes au cœur du mystérieux et lointain Cinquième Royaume...
     Hélas, Gald est opiniâtrement poursuivi par des guerriers noirs à l’origine mystérieuse ; ceux-ci ont même envahi Kerbeliou, la ville la plus proche. Le chef des envahisseurs, Agman, dupe les responsables de chaque territoire par de faux traités...
     Après avoir trouvé refuge chez les Charbonniers, à la réputation plus mauvaise que leur accueil, Gald est recueilli par les Fils du Vent — des nomades ( des Roms ! ) — et la jolie Sdrina... Mais il n’est pas au bout de ses peines... ni de ses surprises !
     Rejoignant la confrérie des Compagnons d’aventure, Gald se voit initié ( à tous les sens du terme ) par la belle Marwenn, qui lui confie « une épée magique qui n’a pas été forgée par un humain ».
     La quête de Gald est semée d’embûches, mais aussi de rencontres ( l’étrange Roaenn, la fille-serpent ; Orinn, le nain-géant-qui-sait-ouvrir-la-terre ; Klutam le quadricentenaire... ) qui sont autant d’indices ( et d’appuis ) pour approcher le mystérieux et mouvant Cinquième Royaume, et la Montagne du Dragon où bée le fameux Puits des âmes. Un puits que Gald atteindra, car ( au milieu du récit ! ) il accomplit sa mission sans rétablir l’Harmonie. L’âme du monde est passée dans un autre corps... mais lequel ?
     Le lecteur le saura après d’âpres combats, à l’issue desquels Gald comprendra enfin — après avoir délivré ses parents et retrouvé son frère aîné — quel étonnant destin est le sien
     Pour sa première incursion dans la fantasy, Christian Léourier ( l’un de nos grands auteurs français de SF ) a mis au service de cette quête son amour de la Bretagne et son style dépouillé, précis, efficace. Et il en faut, de l’efficacité, pour maîtriser ( et faire maîtriser au lecteur ) cet univers riche aux lois complexes.
     Un monde foisonnant et une quête ambitieuse qui raviront les amateurs avertis.
     La seule version existante est magnifique : un très beau format moyen avec rabats, papier blanc épais, couverture glacée luxueuse... une ( double ) illustration en longueur – une innovation ! – suggérant un panoramique.
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Les temps cruels ( Sous le vent de la liberté, tome 3 )


  La tête en friche , Marie-Sabine Roger ( Le Rouergue , La Brune )  
     Germain a 45 ans, un corps de bûcheron et une cervelle d’oiseau ; il vit de petits boulots, dort dans la caravane du jardin en fréquentant le moins possible sa mère, qui ne l’aime guère et ne s’est jamais occupé de lui. Il partage son temps entre quelques copains de bistrot, sa maîtresse Annette et un banc sur lequel il compte les pigeons et sculpte des figurine de bois avec son Opinel. Sur ce banc, il rencontre un jour Margueritte, une petite vieille de 86 ans douce, intelligente et cultivée qui vit dans une maison de retraite proche...
     De jour en jour, Germain se laisse apprivoiser par Margueritte, au point qu’il songe à l’adopter comme grand-mère. Celle-ci lui lit des extraits de La Peste, de La promesse de l’aube et du Vieux qui lisait des romans d’amour. Séduit, Germain s’humanise, finit par surprendre ceux-là même qui le traitaient d’ours mal dégrossi, et par fréquenter la Bibliothèque Municipale – parce que Margueritte, atteinte de dégénérescence maculaire, ne pourra plus lui faire la lecture ; il prendra donc le relais...
     C’est une bien belle histoire d’amour ! Et un joli roman d’apprentissage, car Germain a beaucoup à apprendre, il a moins été élevé que rejeté. Amour de la vie, amour de l’autre, amour de la lecture aussi, qui offre le meilleur des tremplins à l’intelligence, à la tolérance, à l’indulgence. Une histoire que nous raconte... Germain lui-même, dans un style à la fois naïf et fleuri qui rappelle le Gary de La vie devant soi.
     C’est un texte bref, drôle et émouvant, un récit dans lequel il se passe ( en apparence ) peu de choses, sinon la lente transformation d’une brute naïve en un être un peu plus humain. Et cela, grâce à la magie des livres... et des mots. Mots que Marie-Sabine Roger sait, mieux que personne, utiliser pour émouvoir les jeunes lecteurs, et beaucoup d’autres !
     Un très joli livre en format moyen, avec jaquette. Une présentation classique – un livre au vrai sens du terme !


  Le chant du Troll , Pierre Bottero ( Rageot )  
     Les parents de Léna se disputent – son père, en effet, écrit. Trop ?
     Mais voilà, l’écriture est sa vie. Et l’étrange ouvrage qu’il rédige avec une ferveur inaccoutumée dévore son temps et son énergie.
     Aussi, à bout, la mère de Léna s’en va. On saura un peu plus tard qu’elle travaillait à l’hôpital.
     Et ce matin-là, en allant à l’école, Léna note que les couleurs du monde ont changé. On dirait des rêves de fées qui dégoulinent. Et puis quelle est cette petite fleur rouge qui naît dans la fissure d’un mur ? La présence d’inconnus, d’une surveillance sournoise, la prise de conscience, le lendemain, que la ville est envahie par une explosion végétale mettent Léna ( et le lecteur ) en garde. L’apparition de Burph le Sprite au sein de cette réalité qui bascule — oui, il est question d’un mystérieux basculement en cours... — et d’un féroce chien rouge aux allures de monstre, l’écriture opiniâtre du récit du père... voilà autant d’indices qui vont mener Léna et le lecteur au bout d’un récit bouleversant, dont les métaphores s’éclaireront dans les dernières pages.
     Ce Chant du Troll est un chant du cygne, un testament inconscient, le dernier ouvrage, last and least, d’un écrivain disparu il y a un an. Un ouvrage dont les apparences de fantasy dissimulent mal d’étranges prémonitions et une conclusion tragique et inattendue. Un auteur jeunesse dont le propos ( ici comme ailleurs ) dépasse largement l’univers de la fantasy et le public favori de Pierre Bottero.
     Impossible d’en dire plus.
     Car c’est là un récit poignant et inclassable, à l’image de la forme que les Editions Rageot lui ont fait revêtir, celle d’un magnifique livre-album où les images-choc de Gilles Francescano rythment une histoire aussi étrange et attachante qu’haletante. Des illustrations quintuples ( mais si ! ) à déplier à des moments soigneusement choisis, périodes où le récit s’élargit ; des illustrations qui invitent le lecteur à soupçonner qu’une image en cache certainement une autre, et que les métaphores peuvent être filées comme le livre peut être plusieurs fois ouvert, à tous les sens du terme...
     Cet avis, je le sais, est forcément partial. Parce que lire Le chant du Troll en connaissant le parcours et l’histoire de son auteur lui donne un relief acéré, presque douloureux. Comme si Léna était le double inconscient de son père. Ce texte me touche aussi, sans doute, par la forme qui lui est donnée — celle que revêt Toi, lumière de ma nuit, qui est également une métaphore sur les Réels et les Imaginaires.
     ( Un ouvrage cartonné qui ne sera jamais réduit à un livre de poche, ou à du numérique. Un très bel objet dont le poids, le relief et la qualité des illustrations sur papier glacé excluent avec évidence la question d’une version différente )
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
1 - D’un monde à l'autre | 2 - Les frontières de glace | 3 - L'île du destin | 1 - La forêt des captifs | Zouck | Tour B2 mon amour | Les mondes d'Ewilan - 2. L’Œil d'Otolep


  Chroniques d'un médecin légiste , Michel Sapanet ( J.C. Gawsewitch, réédité chez Pocket )  
     De quoi est fait le quotidien d’un médecin légiste ? Au moyen d’une trentaine d’autopsies ou examens, l’un d’eux répond à la question. Des réponses qui nous entraînent du fameux « amphithéâtre » à de nombreuses scènes de crimes, certes, mais aussi d’accidents ( qui se souvient du mortel carambolage du 5 novembre 2002 sur la A 10 ? ) ou de constatations aussi surprenantes qu’inattendues. Parce que la tâche du légiste ne se borne pas aux affaires criminelles ; elle s’étend à tout ce qui touche à l’identité ou à la reconstitution d’un corps... et il en reste parfois peu de choses ! C’est fou ce qu’une autopsie peut révéler – et combien de fois elle permet d’empêcher de terribles erreurs judiciaires : ainsi ont été blanchis un boucher soupçonné d’avoir égorgé femme et enfants, un chasseur accusé d’avoir tué son frère au volant, des parents convaincus de maltraitance sur leur bébé décédé... j’en passe !
     J’entends d’ici le lecteur ricaner : bon, Grenier écrit des policiers, normal que ce bouquin l’ait passionné !
     Vrai et faux.
     Vrai parce que si je n’avais pas rencontré ( et sympathisé avec ) Michel Sapanet au Salon du polar de Villeneuve-lez-Avignon, je n’aurais jamais acheté ni lu son livre. Faux, parce que, contrairement au titre un rien sévère et à l’illustration froide – forcément —  de l’ouvrage... il s’agit d’un journal de bord à la fois passionnant, chaleureux et truculent. Mais oui ! Si le lecteur frémit souvent, il rit au moins autant !
     Evidemment, je recommande cet ouvrage en priorité aux amateurs de policiers et de polars ; ils y découvriront pas mal d’erreurs commises par les écrivains – même par Patricia Cornwell et son Dr Scarpetta ! Ils constateront que la réalité dépasse la fiction, et que le quotidien d’un légiste nécessite d’avoir le cœur ( et l’esprit ) bien accroché.
     Le ton léger et détaché de Michel Sapanet fait merveille, car ce diable d’homme est aussi drôle et détendu dans l’intimité et en conférence que lorsqu’il prend la plume. Outre le caractère trépidant des enquêtes (chaque autopsie est un véritable roman policier à elle toute seule ! ), un humour permanent pimente chaque récit, une façon de dédramatiser des situations souvent scabreuses ou terrifiantes. Car le cocasse côtoie l’horreur... et l’auteur, dans d’étonnants retournements, sait se faire à la fois grave et philosophe.
     Rien de tel que de côtoyer quotidiennement la mort pour être un grand amoureux de la vie.
     ( Lu dans son édition de poche, souple et légère. Du vrai « poche » à emporter partout ! )


  Dans la gorge du dragon , Eliot Pattison ( 10/18 )  
     Condamné à trois ans de travaux forcés au Tibet, compagnon de misère de la 404èmeCompagnie – des Tibétains condamnés – l’inspecteur Shan, en mal de sympathie avec le régime, découvre un corps récemment décapité, et un briquet en or à proximité.
     Le responsable du camp, le colonel Tan, confie l’enquête à Shan qui découvre et confond le coupable, ainsi que ses étranges motifs...
     Soudain libéré de ses chaînes pour cause d’enquête, Shan doit bientôt gérer une tâche autrement plus lourde et délicate : la grève des moines prisonniers que leur responsable, le père supérieur Chaje Rimpoché, juge indispensable de mener pour calmer la colère des dieux : en effet, le cadavre a été tué trop rapidement ; et il trouvera d’autant moins le repos que son exécution a eu lieu dans « la gorge du dragon », une vallée encaissée et sacrée.
     Polar ? Sans doute.
     Mais c’est là avant tout un récit contemporain dénonçant de façon détaillée, méthodique et impitoyable des conditions de vie des prisonniers chinois en général, et des moines tibétains en particulier, condamnés et prisonniers dans leur propre pays.
     Auteur exigeant ( son roman a obtenu le Prix Edgar Award ), Eliot Pattison brosse des portraits hauts en couleurs, celui du gardien Trinle, du sergent Feng, du docteur Zhong, de son adjointe Mme Ko... et du jeune Li Aidang ( traduction : Qui Aime Le Parti ) venu en renfort de la capitale pour superviser l’enquête.
     Un roman dense et foisonnant, qui se veut davantage un témoignage sur la Chine contemporaine ( et ses excès ) qu’un simple roman policier.
     ( Lu dans l’excellente et exigeante collection du Domaine policier, un super-poche au joli papier blanc et à la présentation de qualité )


  Je n'aurais pas le temps , Hubert Reeves ( Le Seuil )  
     Notre astrophysicien préféré, vieillissant, se livre à d’ultimes confessions : son enfance heureuse au Québec, sa longue et permanente hésitation entre l’exploration scientifique de l’univers et l’émerveillement face au monde ( finalement compatibles ), son amour de la poésie et de la musique...
     Après une brève chronologie familiale où la religion apparaît au premier plan, Reeves évoque sa vocation pour l’astronomie, ses premiers stages – observatoire de Victoria, voyage dans le grand Nord, entrée à l’université Cornell... et sa décision d’accepter une mission en Belgique.
     Première plongée dans le monde de la Recherche, rencontre avec des savants de première grandeur, mais aussi avec les injustices et mesquineries des chercheurs jaloux ou intransigeants.
     Reeves s’attarde sur un voyage édifiant dans l’URSS des années soixante et sur sa thèse, qui porte sur « le trio lithium-bérillium-bore. Restant très discret sur sa vie privée et un premier mariage qui échouera à cause de son travail et de ses voyages trop prenants, il conclut sur la dernière partie de sa vie, consacrée à la vulgarisation scientifique, sur ses convictions et ses espoirs. Il évoque une dernière fois la vie dans l’univers, les religions, et l’avenir d’un monde fragile menacé par les pollutions diverses et le réchauffement climatique...
     Certes, rien de très nouveau pour celles et ceux qui ont déjà lu les ouvrages d’Hubert Reeves, dont cet ouvrage est à la fois le résumé et le testament. Pourtant, on retrouve avec plaisir ce grand conteur dans une autobiographie ( qui se lit comme un roman ) modeste et discrète, dans laquelle il parvient à glisser des notions scientifiques tantôt ardues, tantôt classiques.
     Une lecture distrayante et attachante.
     ( Lu dans son unique version en moyen format. Belle couverture, joli papier – et un cahier central de feuilles glacées avec photos en noir et blanc ).
Vous pouvez aussi lire les notes de lecture sur d'autres livres du même auteur :
Chroniques du ciel et de la vie


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