12 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Angle mort n° 1 (ANGLE MORT (association), 2010) sous le titre Fuite en avant - in Angle mort n° 2 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Chute du coefficient de réalité - in Angle mort n° 3 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Divergences - in Angle mort n° 4 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Confort de niche - in Angle mort n° 5 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Ruptures - in Angle mort n° 6 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Mutation - in Angle mort n° 7 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Obsolescence - in Angle mort n° 8 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Écosystème - in Angle mort n° 10 (ANGLE MORT (association), 2015) sous le titre La Beauté des incertitudes - in Angle mort n° 11 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre D'Angle Mort à Blind Spot - in Angle mort n° 12 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre Expansion dans le domaine des sciences et des arts - in Angle mort n° 13 (ANGLE MORT (association), 2019) sous le titre Futurs matériels Première parution en 2010- (non référencée dans nooSFere).
Inédit. Première parution en 2013 (non référencée dans nooSFere).
Critiques
Avec un an de retard sort le nouveau numéro de la revue Angle Mort.
Et c'est une déception, pas énorme, ni cruelle ; une jolie et légère déception. Jeffrey Ford nous refait le coup de la ville minuscule dans « Daltharee » ; ça fait maintenant quelques années qu'il tourne en rond, le Jeff. Stéphane Croenne nous présente un futur où une relation sexuelle peut coûter très cher, une dystopie très fondamentalisme religieux. Laurent Klœtzer nous invite à observer « Christiana », inquiétant mélange de phantasme et de poupée gonflable parfaite. Jack Skillingstead, lui, touille serial killer et solitude du futur dans « Tu es là ? ».
Aucune de ces nouvelles n’est mauvaise (celle de Kloetzer est d’une pureté stylistique qui évoque Cortazar). Mais aucun de ces textes ne surprend ou retourne complètement son lecteur. C'est plutôt bien fait, mais rien de tout cela ne va très loin. Ce qui donne parfois des interviews cocasses, comme celle de Stéphane Croenne, professeur de philosophie, qui a « seulement » écrit l’histoire d'un mec qui va se retrouver avec un mouchard dans la bite et cite dans son entretien la moitié des philosophes du XXe siècle.
On espère que le prochain numéro sera plus pétaradant.