GANDAHAR
(Clermont-Ferrand, France), coll. Gandahar (revue) n° 19 Dépôt légal : juin 2019 Première édition Revue, 144 pages, catégorie / prix : 9 € ISBN : néant Format : 16,0 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Le texte "Clifford" est une critique d'un livre et d'un auteur fictifs, commandée pour le blog de Bifrost.
Quatrième de couverture
La maison de Michel Pagel est un capharnaüm de livres et de bandes dessinées, de CD et de DVD. Mais il règne ici une atmosphère chaleureuse sinon recueillie qui incite à y demeurer plus que de raison. À la condition expresse de ne point faire de misères à ses chats. Ceci conté pour bien vous faire comprendre que l’espace vital de l’auteur est aussi complexe et labyrinthique que l’ensemble de son œuvre dont le présent numéro de Gandahar s’efforce de restituer l’étendue et la diversité. Grâce à une belle analyse de Serge Perraud, d’abord, et une confession sous forme de Préface du Maître, ensuite. S’y ajoutent quelques nouvelles offrant diverses variations de son imaginaire...
Même si nous n'avons jamais reçu le 18 spécial Nathalie Henneberg (une réédition, cela dit), GandahaR continue ses publications à un rythme qui fout le tournis.
Passons vite sur le numéro dédié aux cités du futur… à réserver à un public qui a envie de découvrir de nouvelles plumes ou de (re)-lire Christine Renard (je vous jure que c'est vrai !) L'ensemble se révélant d'une qualité très fluctuante, pour le dire poliment.
Le numéro 19 est lui nettement plus recommandable (même si la mise en page des fictions est loin d'être convaincante). S'y trouve mis à l'honneur un « pilier de la littérature populaire » : Michel Pagel. Auteur de nombreux romans, traducteur (trop rare) de Stephen King, peut-être le plus approprié de tous ceux qui se sont frottés à la prose (faussement facile) du géant du Maine (avec Jean-Daniel Brèque). Mais aussi de tas d'autres auteurs pour de nombreux éditeurs (la traduction du Terminus de Tom Sweterlitsch, c'est lui). Ce qui explique sans doute pourquoi on l'a moins lu en tant qu'écrivain ces dernières années – dommage, vraiment ! Ce numéro 19 contient des nouvelles, quelques flagrants délits de copinage bien agréables à lire (donc on pardonne), une bibliographie évidemment signée par l’inénarrable Alain Sprauel.
Je me permettrai de rappeler ici que le n°71 de la revue Bifrost était aussi consacré à Michel Pagel (avec la biblio sus-évoquée). Vous pouvez aisément lire les deux. L'aventure reste l'aventure !