Arthur C. CLARKE Titre original : The Other Side of the Sky, 1958 Première parution : États-Unis, New York : Harcourt, Brace & Company, 1958ISFDB Traduction de Iawa TATE Illustration de Boris VALLEJO
Né en 1917 en Angleterre, ancien président de l'Association interplanétaire anglaise, il est membre de l'Académie astronautique et vit au Sri Lanka. Il a écrit une cinquantaine de livres qui ont été traduits en plus de 30 langues, et pour lesquels il a recu de nombreux prix (Hugo, Nebula...).
De la projection vertigineuse dans le futur au fantastique éclairé d'humour, toutes les facettes du talent d'Arthur C. Clarke animent ces nouvelles...
Dans la serre d'Hercule Keating croît une orchidée d'origine inconnue. Elle est armée de tentacules rusés, goulue, carnivore... Et Keating hait si cordialement sa tante Henrietta !
La mer sait tout de l'histoire de l'homme... Vint d'abord la regarder l'enfant sauvage, petit fauve fasciné, puis des bateaux l'ont sillonnée, plus tard des robots arpentent ses plages et un jour...
Ce qu'il a vu dans les vestiges d'une supernova — où ne brille plus qu'une parcelle d'étoile ! — torture ce jésuite astrophysicien : il doute à présent de Dieu...
Encore une fois ce livre est une arnaque. D'abord la couverture de Boris, ce sinistre plagiaire, ensuite le contenu lui-même : dans 8 nouvelles sur 14, Clarke se caricature lui-même — mais comme il n'a pas une once d'humour (sinon pachydermique) et qu'en plus c'est involontaire, le résultat est assez pénible. Les 6 autres ont l'air d'étincelles échappées aux grands brasiers d'antan (La Cité et les Astres, Les enfants d'Icare...) — celles, justement, où il ne verse pas dans l'« humour » ( !). La plus profonde et la plus poignante — « Si jamais je t'oublie, ô Terre » — est aussi la plus courte : 7 pages, dans lesquelles les descendants des colons lunaires montrent à leurs enfants la Terre qui consume lentement sa radioactivité... 7 pages qui valent vraiment le coup — sur 253.