12 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Angle mort n° 1 (ANGLE MORT (association), 2010) sous le titre Fuite en avant - in Angle mort n° 2 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Chute du coefficient de réalité - in Angle mort n° 3 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Divergences - in Angle mort n° 4 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Confort de niche - in Angle mort n° 5 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Ruptures - in Angle mort n° 7 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Obsolescence - in Angle mort n° 8 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Écosystème - in Angle mort n° 9 (ANGLE MORT (association), 2013) sous le titre À suivre - in Angle mort n° 10 (ANGLE MORT (association), 2015) sous le titre La Beauté des incertitudes - in Angle mort n° 11 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre D'Angle Mort à Blind Spot - in Angle mort n° 12 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre Expansion dans le domaine des sciences et des arts - in Angle mort n° 13 (ANGLE MORT (association), 2019) sous le titre Futurs matériels Première parution en 2010- (non référencée dans nooSFere).
2 - Éric HOLSTEIN, Glamour Über Alles, pages 14 à 45, nouvelle
Inédit. Première parution en 2012 (non référencée dans nooSFere).
Inédit. Première parution en 2012 (non référencée dans nooSFere).
Critiques
Encore une fois un numéro très intéressant. Les deux premières nouvelles ont beaucoup de points communs. Dans « Glamour Über Alles », Eric Holstein nous montre un acteur de troisième catégorie (mais vaniteux) qui accepte un rôle de la dernière chance dans un soap opera genre Les Feux de l'amour (amplement cité). Peu à peu, l'artiste se noie dans un univers autre. Le texte, très Quatrième dimension, vaut surtout pour son ambiance très réussie et la tonne de vannes qu'Holstein y glisse comme de la confiture dans un beignet. Dans « Pacmandu » de l'Israëlien Lavie Tidhar, des gamers du futur s'enfoncent dans les strates de l'histoire du jeu vidéo, en direction d'un lieu interdit. L'idée est très chouette, le traitement est un poil pénible (comme souvent avec les nouvelles et romans de Lavie Tidhar, il manque un petit quelque chose pour que se soit très bon). Lucia Renart livre avec « Resolute Bay » sa première nouvelle publiée ; cette très écrite (surécrite ?) expérience de xéno-pensée aux jeux typographiques sans grand intérêt m'a laissé (à la première lecture) complètement froid. Paradoxalement, l'interview qui suit est beaucoup plus intéressante, l'auteure y explique son texte, ce qui n'est pas de trop (tout en mettant le doigt là où ça fait mal). On peut alors relire « Resolute Bay » en ayant les clefs de la maison, pour une expérience littéraire plus intense que la première plongée dans cette opacité glacée (au final, les jeux typos n'apportent vraiment pas grand-chose — n'est pas Alfred Bester qui veut). Cela dit, Lucia Renart a une ambition forte dès ses premiers textes et s'impose ici comme un nouvel auteur à encourager. Le meilleur texte de la revue est de loin le dernier : « Les Mains de son mari » d'Adam-Troy Castro. Dans un futur proche, un soldat est atrocement blessé ; il ne reste que ses mains dans lesquelles on downloade sa conscience sauvegardée avant la bataille fatale, puis on renvoie le tout à sa femme en lui disant qu'ils bénéficieront d'un clonage complet s'ils gagnent à la loterie prévue à cet effet. Cette histoire (qui tient davantage de la parabole que de la hard science) fait évidemment penser à « Un amour approprié » de Greg Egan (in Axiomatique), mais Castro joue davantage sur l'intime, le non dit. Une claque ? Non, deux.