Illustration de MANDY Illustrations intérieures de MANDY
GANDAHAR
(Clermont-Ferrand, France), coll. Gandahar (revue) n° 17 Dépôt légal : avril 2019 Première édition Revue, 144 pages, catégorie / prix : 9 € ISBN : néant Format : 16,0 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Chaque nouvelle est précédée d'une courte présentation de l'auteur.
Quatrième de couverture
Dès les années 60-70, des architectes et des auteurs visionnaires ont tenté d’imaginer ce que deviendraient nos villes dans le futur.
Aujourd'hui, quelles innovations peut-on élaborer pour abriter une population urbaine de plus en plus nombreuse ? pour accueillir les réfugiés de l’environnement, du climat ? Quelles dérives peuvent en résulter ?
Répondant à ce thème dans un contexte d’anticipation qui fluctue entre utopie et dystopie, dix auteurs nous plongent dans leur vision des villes de demain.
Même si nous n'avons jamais reçu le 18 spécial Nathalie Henneberg (une réédition, cela dit), GandahaR continue ses publications à un rythme qui fout le tournis.
Passons vite sur le numéro dédié aux cités du futur… à réserver à un public qui a envie de découvrir de nouvelles plumes ou de (re)-lire Christine Renard (je vous jure que c'est vrai !) L'ensemble se révélant d'une qualité très fluctuante, pour le dire poliment.
Le numéro 19 est lui nettement plus recommandable (même si la mise en page des fictions est loin d'être convaincante). S'y trouve mis à l'honneur un « pilier de la littérature populaire » : Michel Pagel. Auteur de nombreux romans, traducteur (trop rare) de Stephen King, peut-être le plus approprié de tous ceux qui se sont frottés à la prose (faussement facile) du géant du Maine (avec Jean-Daniel Brèque). Mais aussi de tas d'autres auteurs pour de nombreux éditeurs (la traduction du Terminus de Tom Sweterlitsch, c'est lui). Ce qui explique sans doute pourquoi on l'a moins lu en tant qu'écrivain ces dernières années – dommage, vraiment ! Ce numéro 19 contient des nouvelles, quelques flagrants délits de copinage bien agréables à lire (donc on pardonne), une bibliographie évidemment signée par l’inénarrable Alain Sprauel.
Je me permettrai de rappeler ici que le n°71 de la revue Bifrost était aussi consacré à Michel Pagel (avec la biblio sus-évoquée). Vous pouvez aisément lire les deux. L'aventure reste l'aventure !