1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Deux hommes dans les confins (ARGYLL, 2024) sous le titre « Les écrivains contribuent à aider les autres à s’échapper »
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Deux hommes dans les confins (ARGYLL, 2024) sous le titre Notes sur l'écriture : C’est toujours l’hiver quand on écrit
Cette revue-livre s'améliore à chaque numéro. Celui-ci semble avoir trouvé son équilibre, à la fois dans ses thèmes et dans son ton, si l'on excepte une sorte d'interview que mène Curval, qui se prend un peu pour le pataphysicien de service. Le numéro est focalisé, et c'est justice, sur le méconnu Sheckley. Outre trois textes inédits, nous avons droit à une série d'approches sur l'homme (une journée à Paris avec D. Riche) ou la situation qu'en donne C. Platt. L'auteur (le parodique, avec une analyse de Cordesse, son monde avec l'article de M. Thivollet. Sheckley commentateur de ses œuvres devant ses ouvrages traduits en France et que lui rappellent D. Martel et Ellen Hartzfeld).
Outre cette présentation, le numéro propose un Andrevon dans ses réminiscences, et, comme on s'en doutait, il apparaît extrêmement sympathique. L'autre pièce de résistance est une étude fort bien faite sur La Nouvelle SF américaine de G. Cordesse dont j'ai ici même rendu compte dans Fiction 355. Goimard nous fait profiter, dans cette étude de son immense connaissance des dessous de l'édition américaine et donne une perspective neuve à certaines affirmations de Cordesse. Une lecture éclairante, indispensable. Ajoutons un article de Jouanne sur la littérature de l'absurde, mais surtout, comme toujours le plaisir de feuilleter les illustrations qui ponctuent les textes.