La traductrice Louise Servicen est ici appelé Serviceux.
Quatrième de couverture
Ce volume réunit cinq longues nouvelles du célèbre auteur du Tour d'écrou. Il constitue ainsi un événement puisque, jusqu'à présent, aucun recueil des nouvelles fantastiques de ce très grand écrivain, n'avait été constitué, dans notre pays.
« Henry James est celui qui dans la littérature introduit le fantastique à prédominance psychologique. Henry James voit l'ébranlement du monde et sa fragilité non plus à partir du regard mais à partir de la conscience. D'où cette impression bizarre d'avoir affaire à des personnages qui ne savent jamais sur quel pied danser, qui vivent presque toujours, même lorsque rien apparemment, de l'extérieur ne le laisse supposer, une sorte de malaise tragique et qui sentent autour d'eux la fuite et la déconfiture de l'univers réel (celui donc qui d'emblée s'offre au regard) parce qu'eux-mêmes sont vacillants et sur le point de perdre leur contenance – sur le point de se décomposer. En parlant de lui, Borges dira : “Je ne connais pas d'œuvre plus étrange que celle de James” » (Jean Baptiste Baronian, Un nouveau fantastique, L'âge d'homme).
Né à New York en 1843, Henry James est mort à Londres en 1916. Sa famille, après un séjour de cinq ans en Europe, s'était établie en Nouvelle-Angleterre, mais le jeune James décida de partir pour l'étranger, en France d'abord, puis en Angleterre où il écrivit la plupart de ses grandes œuvres : Daisy Miller, Un portrait de femme, Ce que savait Maisie, La coupe d'or, Les ambassadeurs, Les Bostoniennes, etc. La partie fantastique n'occupe pas dans son œuvre une place plus importante en quantité que l'équivalent d'un de ces romans. Elle suffit pourtant à en faire un des grands auteurs fantastiques de notre temps. Depuis quelques années les pays anglo-saxons mais aussi la France redécouvrent ce géant de la littérature.
2 - Maud-Evelyn (Maud-Evelyn, 1900), pages 51 à 83, nouvelle, trad. Louise SERVICEN
Inédit.
3 - La Redevance du fantôme (The Ghostly Rental, 1876), pages 85 à 125, nouvelle, trad. Marie CANAVAGGIA
5 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in La Redevance du fantôme (UGE (Union Générale d'Éditions) - 10/18, 1974) - in La Redevance du spectre (FAMOT, 1975) sous le titre La Redevance du spectre - in La Redevance du fantôme (UGE (Union Générale d'Éditions) - 10/18, 1984) - in La Redevance du fantôme (LIVRE DE POCHE, 1988) - in Le Fantôme locataire (GALLIMARD, 2014) sous le titre Le Fantôme locataire Première parution en 1957 (non référencée dans nooSFere).
4 - Les Amis des amis (The Friends of the Friends / The Way It Came, 1896), pages 127 à 160, nouvelle, trad. Marie CANAVAGGIA
5 - Sir Edmund Orme (Sir Edmund Orme, 1891), pages 161 à 194, nouvelle, trad. Louise SERVICEN
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Nouvelle complètes 1888-1898, III (GALLIMARD, 2011) Première parution en 1970 (non référencée dans nooSFere).
6 - Jacques FINNÉ, Henry James ou Les fantômes de la jalousie, pages 195 à 215, postface
Inédit.
7 - Jacques FINNÉ, Bibliographie, pages 216 à 220, bibliographie
Inédit. Première parution en 1982 (non référencée dans nooSFere).