1 - (non mentionné), Expansion dans le domaine des sciences et des arts, pages 3 à 6, éditorial
12 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Angle mort n° 1 (ANGLE MORT (association), 2010) sous le titre Fuite en avant - in Angle mort n° 2 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Chute du coefficient de réalité - in Angle mort n° 3 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Divergences - in Angle mort n° 4 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Confort de niche - in Angle mort n° 5 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Ruptures - in Angle mort n° 6 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Mutation - in Angle mort n° 7 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Obsolescence - in Angle mort n° 8 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Écosystème - in Angle mort n° 9 (ANGLE MORT (association), 2013) sous le titre À suivre - in Angle mort n° 10 (ANGLE MORT (association), 2015) sous le titre La Beauté des incertitudes - in Angle mort n° 11 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre D'Angle Mort à Blind Spot - in Angle mort n° 13 (ANGLE MORT (association), 2019) sous le titre Futurs matériels Première parution en 2010- (non référencée dans nooSFere).
Inédit. Première parution en 2016 (non référencée dans nooSFere).
6 - Raphael CARTER, L'Agénésie congénitale de l'idéation du genre par K.N. Sirsi et Sandra Botkin ('Congenital Agenesis of Gender Ideation' by K.N. Sirsi and Sandra Botkin, 1998), pages 46 à 64, nouvelle, trad. Vivien FÉASSON
Inédit. Première parution en 2016 (non référencée dans nooSFere).
1 autre édition de ce texte dans nooSFere : - in Galaxies nouvelle série n° 47/89 (GALAXIES - ASSOCIATION D'AIDE AUX AUTEURS, 2017) sous le titre Aujourd'hui, je suis Paul
Inédit. Première parution en 2016 (non référencée dans nooSFere).
Critiques
Quelle déception !
La première nouvelle d’Aliette de Bodard est un exercice de style assez vain mélangeant immigration vietnamienne et ange déchu. Le vocabulaire employé est tellement ouaté, distant, qu’on ne se sent jamais concerné. Quant à l’aspect fantastique, il est plaqué sur l’absence d’intrigue comme de l’or à deux balles sur une montre-bracelet camerounaise.
Le second texte, signé Raphael Carter, « L’Agénésie congénitale de l’idéation du genre » (titre garanti bac+7) tourne autour d’une idée géniale et finit par se réduire à cette seule idée géniale. Pour y arriver, on chemine à travers un article scientifique bidon, ennuyeux, et à moitié imbitable (n’est pas Ted Chiang qui veut). Donc l’idée qui sous-tend le texte est fascinante, mais à l’exception d’icelle l’ensemble n’a pas grand intérêt.
La nouvelle de Martin L. Shoemaker – histoire d’un robot médical qui s’occupe d’une vieille dame en fin de vie – est immanquablement la meilleure de la sélection, malgré un style qui est un modèle de nonchalance nord-américaine. Voilà un texte qui joue admirablement sur deux tableaux, celui de l’émotion et celui d’un progrès scientifique réaliste (les auxiliaires de vie cybernétiques).
La sélection de fictions se termine avec un texticule de Jean-Marc Agrati moins intéressant que l’interview (du même Agrati) qui suit. Il a des choses à dire, le père Agrati, mais il préfère les dire plutôt que les écrire…
Plusieurs articles et interviews, d’intérêt divers, complètent ce numéro au paratexte un tantinet prétentieux. On aurait largement préféré de meilleures nouvelles. La dimension sociologique des textes, répétée (pour ne pas dire martelée), nuit à l’ensemble.