Numéro d'automne 2018, mais paru en janvier 2019. Plusieurs ISBN selon le format : 978-2-36400-139-8 pour PDF, 978-2-36400-140-4 pour ePub et 978-2-36400-141-1 pour Mobi.
12 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Angle mort n° 1 (ANGLE MORT (association), 2010) sous le titre Fuite en avant - in Angle mort n° 2 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Chute du coefficient de réalité - in Angle mort n° 3 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Divergences - in Angle mort n° 4 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Confort de niche - in Angle mort n° 5 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Ruptures - in Angle mort n° 6 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Mutation - in Angle mort n° 7 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Obsolescence - in Angle mort n° 8 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Écosystème - in Angle mort n° 9 (ANGLE MORT (association), 2013) sous le titre À suivre - in Angle mort n° 10 (ANGLE MORT (association), 2015) sous le titre La Beauté des incertitudes - in Angle mort n° 11 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre D'Angle Mort à Blind Spot - in Angle mort n° 12 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre Expansion dans le domaine des sciences et des arts Première parution en 2010- (non référencée dans nooSFere).
2 - (non mentionné), Robert Proch - Présentation, pages 8 à 8, notes
Inédit.
3 - José HALLOY, La Durabilité des machines vivantes, pages 9 à 24, article
Après deux ans d’absence, la revue Angle Mort revient sous nos latitudes avec un sommairemontagnesrussesquioscilleentre l’excellent et le franchement pathétique.
Larevues’ouvreavecunpassionnant article de José Halloy sur « La durabilité des machinesvivantes»quidresseunconstat extrêmement brutal des limites (en termes d’approvisionnement en ressources minières) del’industrieinformatiquetellequ’elle fonctionne aujourd’hui. Effondrement prévu pour 2030, autant dire demain. J’aurais tendance à penser que cet article vaut à lui seul l’achat du numéro.
Lapremièrefiction, « Sing »,deKarin Tidbeck,évoqueimmanquablement les nouvelles d’ethno-SF d’Ursula K. Le Guin et Rax de Michael G. Coney. Un hommeselieàunecouturièremal formée sur une planète où seule une forme de parasitisme permet aux gens de communiquer à certains moments précis de la mécanique céleste. Si le texte est très agréable à lire, il semble inutilement elliptique.
« Le Voyage téléphonique », du chinois HanSong,cumuleà peu près tous les défauts possibles et imaginables:c’estmal écrit, mal construit, ridicule, et les personnagesn’ont aucune saveur. Une purge qui n’a même paslebongoûtd’être courte. On évitera aussi « Le Musée du futur » de H.V. Chao,qui,malgré quelques idées intéressantes,s’imposesurtout commeundouloureux mélangede pédanterie et d’effets de style foirés (réflexion faite, ça passionnera peut-être les lecteurs de Damasio).
« Le Filtre à air » est loin d’être la meilleur nouvelle de Jean-Marc Agrati, mais fait quand même mouche : son extrapolation cruelle et jouissive des travers de notre société occidentale rappelle BonheurTM de Jean Baret. Malheureusement, la fin, un brin tombée de nulle part, affaiblit l’ensemble. Reste au final un sentiment de déception après lecture de cette nouvelle livraison, mais il est vrai qu’on attend beaucoup de cette revue numérique ambitieuse.