2 - Rhys HUGHES, La Vieille maison sous la neige où personne ne va sauf ce soir toi et moi (The Old House Under the Snow Where Nobody Goes, Except You and me Tonight, 2004), pages 9 à 38, nouvelle, trad. Sonia QUÉMENER
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
13 - LASTH, Le Pouvoir irradiant ses mains, pages 171 à 181, portfolio
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
14 - Serge-André MATTHIEU, Carnet de bal / 1 : Une affaire de mémoire, pages 182 à 188, chronique
3 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Fiction - tome 8 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2008) sous le titre Carnet de bal / 2 : « À travers le monde du vrai » - in Fiction - tome 9 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2009) sous le titre Carnet de bal / 3 : « Du rififi dans la fiction » - in Fiction - tome 10 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2009) sous le titre Carnet de bal / 4 : « Adieu »
15 - Ted CHIANG, Le Marchand et la porte de l'alchimiste (The Merchant and the Alchemist's Gate, 2007), pages 189 à 212, nouvelle, trad. Julien BÉTAN
3 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Expiration (DENOËL, 2020) - in Expiration (GALLIMARD, 2022) - in Expiration (GALLIMARD, 2023)
16 - Ted CHIANG, Ce sur quoi il faudra compter (What's Expected of Us, 2007), pages 213 à 215, nouvelle, trad. Julien BÉTAN
3 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Expiration (DENOËL, 2020) sous le titre Ce qu'on attend de nous - in Expiration (GALLIMARD, 2022) sous le titre Ce qu'on attend de nous - in Expiration (GALLIMARD, 2023) sous le titre Ce qu'on attend de nous
17 - Gardner DOZOIS, Contrefactuel (Counterfactual, 2006), pages 217 à 234, nouvelle, trad. Sophie DABAT
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
20 - Albert GUILLAUME, À nous l'espace, pages 313 à 328, portfolio
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
21 - David GERROLD, treize heures du soir (thirteen o'clock, 2006), pages 329 à 351, nouvelle, trad. Martine LONCAN
Inédit. Première parution en 2008 (non référencée dans nooSFere).
22 - Raphaël COLSON, Pour s'envoyer en l'air le regard / 3, pages 353 à 363, chronique
16 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Fiction - tome 5 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2007) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 1 : De Walt Disney à l'horreur du Cheval noir - in Fiction - tome W (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2007) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 1 : De Walt Disney à l'horreur du Cheval noir - in Fiction - tome 6 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2007) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 2 - in Fiction - tome 8 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2008) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 4 : « De mythe en mythe » - in Fiction - tome 9 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2009) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 5 : « De Nantes à Kuala Lumpur » - in Fiction - tome 10 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2009) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 6 : « De Bruxelles à Angoulème, le plein d'énigmes » - in Fiction - tome 11 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2010) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard /7 : « Paroles, paroles » - in Fiction - tome 12 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2011) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard /8 : « Comme un goût d'enfance » - in Fiction - tome 13 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2011) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 9 - in Fiction - tome 14 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2012) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 10 - in Fiction - tome 16 (MOUTONS ÉLECTRIQUES (LES), 2013) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard / 11 - in Fiction, l'imaginaire radical n° 1 (MOLTINUS, 2021) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard - in Fiction, l'imaginaire radical n° 2 (MOLTINUS, 2021) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard - in Fiction, l'imaginaire radical n° 3 (MOLTINUS, 2022) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard - in Fiction, l'imaginaire radical n° 4 (MOLTINUS, 2023) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard - in Fiction, l'imaginaire radical n° 5 (MOLTINUS, 2024) sous le titre Pour s'envoyer en l'air le regard
23 - (non mentionné), Nos auteurs, pages 365 à 366, dictionnaire d'auteurs
C'est sous une très belle couverture de Laurent Bourlaud que se présente le dernier Fiction en date, le tome 7. S'il reste un nombre considérable de coquilles, des erreurs de mise en pages en veux-tu en voilà (notamment au niveau des dialogues), des erreurs dans les références (La Tour de Babel de Ted Chiang, citée deux fois, s'appelle La Tour de Babylone dans notre monde), sans oublier quelques traductions suspectes, il faut reconnaître que ça a été pire (souvenez-vous du tome 6 !). Seule la nouvelle de Kim Antieau (traduite, prétendument, par Ludivine Arnaud) tangente l'illisible, surtout quand passé simple et passé composé se mélangent un peu n'importe comment (la partouze grammaticale est un art difficile, avant tout pour ceux qui en sont spectateurs).
Pour ce qui est du sommaire, il y a du très bon. Pour commencer, la novella de Rhys Hughes « La Vieille maison sous la neige où personne ne va sauf ce soir toi et moi », le texte (la plus originale des descentes aux enfers écrites jusqu'à aujourd'hui, et probablement encore pour quelques années) est insolite, déroutant, très bon de bout en bout, et extrêmement bien traduit par Sonia Quémener (qui, d'ailleurs, livre une autre très bonne traduction dans ce même tome). Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de plaisir à lire un texte, sentiment qui se répétera deux fois encore pour ce seul tome (malgré des traductions nettement moins convaincantes) avec le texte de Ted Chiang « Le Marchand et la porte de l'alchimiste » et la scatologique novella à six mains de Jonathan Lethem, James Patrick Kelly et John Kessel, « 90% de tout », qui a manqué me faire mourir de rire.
Les autres textes sont moins marquants, à part celui des cousins Colin & Calvo, très bon, et celui de Dominique Douay, surprenant et divinement répugnant. Sans oublier le beau texte féministe de Michaela Roessner qui confirme tout le bien que je pensais déjà de ses écrits. Quant à la nouvelle de Daryl Gregory, « Non-possible », c'est sans aucun doute le texte le plus insignifiant qu'il m'ait été donné de lire de ce nouvel auteur américain plus que prometteur (« Damascus », publié dans le Year's Best 24 de Gardner Dozois arrachait, pour le moins, la culotte à Yvette)
Seul texte dont on se serait vraiment passé : « Inspirer les vapeurs » de Kim Antieau, un article « féministe » que je soupçonne d'être en fait écrit par un hell's angel phallocrate tant il est ridicule ; le meilleur passage est sans doute aucun celui où « l'autrice » nous explique qu'elle a compris que l'oncle de son petit ami, oncle soupçonné du meurtre de son épouse, est bel et bien coupable, croix de bois, croix de fer !, car cet immonde porc possédait dans ses toilettes une pile de revues pornographiques. Pas érotiques, madame, pornographiques, avec des gros-plans baveux. En poussant cette logique jusqu'au bout, je me demande quel génocide cette dame (si c'est bien une dame et non Larry Flint sous pseudo) serait capable de me mettre sur le dos après avoir consulté le contenu du disque dur de mon ordinateur ?
Fiction, c'est aussi des dessins, des photos et des gribouillages : ceux de David Calvo sont laids et ne présentent pas le moindre intérêt (à part peut-être pour un pédo-psychiatre) ; le port-folio de Patrick Imbert est beau, mais politiquement convenu, dans un registre très proche de celui d'Appel d'air ; seul Lasth sort vraiment son épingle du jeu avec une BD évoquant le manga Akira et le meilleur de l'underground graphique (et typographique) new-yorkais.
Un très bon numéro (même en prenant en compte les habituelles réserves grammaticales, typographiques, orthographiques, lexicales et autres).