« L'homme au sable », « Ignaz Denner », « L'église des jésuites », « Le sanctus », « La maison déserte », « Le majorat », « Le vœu », « Le cœur de pierre » : des « contes nocturnes » à ne pas savourer de nuit ! Car ils sont autant de rêves fantastiques, de cauchemars où les apparitions les plus douces, les plus rassurantes, s'effacent pour faire place à l'horreur, à des êtres malfaisants sous le contrôle ironique et implacable de Satan en personne.
Ces histoires mystérieuses et troublantes font frissonner le lecteur qui ne sait plus qui, du personnage menaçant, de l'honnête homme pris dans ses filets ou de lui-même, s'est compromis avec les forces du mal.
Révéré par Baudelaire, Schumann et Freud qui, en analysant le premier conte de ce recueil, « L'homme au sable », a défini le concept d'« inquiétante étrangeté », E.T.A. Hoffmann (1776-1822) est considéré comme un des plus grands maîtres du fantastique.
3 - Ignaz Denner (Ignaz Denner, 1817), pages 57 à 111, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL
6 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Contes et Dessins - 1 (CLUB DES LIBRAIRES DE FRANCE, 1956) sous le titre Ignace Denner - in Contes fantastiques (FAMOT, 1974) sous le titre Ignace Denner - in Contes Fantastiques - Tome 1 (MARABOUT - GÉRARD, 1979) sous le titre Ignace Denner - in Contes nocturnes (PHÉBUS, 1979) - in Contes nocturnes (PHÉBUS, 1983) - in Contes nocturnes (GALLIMARD, 2012) sous le titre Ignace Denner Première parution en 1830 (non référencée dans nooSFere).
4 - L'Église des jésuites (Die Jesuitenkirche in G., 1817), pages 113 à 143, nouvelle, trad. Madeleine LAVAL