ANGLE MORT (association)
, coll. Angle mort (revue) n° 10 Dépôt légal : juin 2015 Première édition Revue, 172 pages, catégorie / prix : 2,99 € ISBN : 978-2-36400-130-5 Format : Numérique✅ Genre : Imaginaire
Plusieurs ISBN selon le format : 978-2-36400-130-5 pour PDF, 978-2-36400-131-2 pour ePub et 978-2-36400-132-9 pour Mobi.
12 autres éditions de ce texte dans nooSFere : - in Angle mort n° 1 (ANGLE MORT (association), 2010) sous le titre Fuite en avant - in Angle mort n° 2 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Chute du coefficient de réalité - in Angle mort n° 3 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Divergences - in Angle mort n° 4 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Confort de niche - in Angle mort n° 5 (ANGLE MORT (association), 2011) sous le titre Ruptures - in Angle mort n° 6 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Mutation - in Angle mort n° 7 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Obsolescence - in Angle mort n° 8 (ANGLE MORT (association), 2012) sous le titre Écosystème - in Angle mort n° 9 (ANGLE MORT (association), 2013) sous le titre À suivre - in Angle mort n° 11 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre D'Angle Mort à Blind Spot - in Angle mort n° 12 (ANGLE MORT (association), 2016) sous le titre Expansion dans le domaine des sciences et des arts - in Angle mort n° 13 (ANGLE MORT (association), 2019) sous le titre Futurs matériels Première parution en 2010- (non référencée dans nooSFere).
2 - Fanny CHARRASSE, Chronique d'une naissance, pages 6 à 29, nouvelle
Inédit. Première parution en 2015 (non référencée dans nooSFere).
Inédit. Première parution en 2015 (non référencée dans nooSFere).
12 - Julien WACQUEZ, Balbutiements, pages 166 à 171, article
Inédit. Première parution en 2015 (non référencée dans nooSFere).
Critiques
Après une longue absence, la revue numérique Angle mort nous revient avec une nouvelle équipe et une formule très légèrement altérée. Au sommaire de ce dixième numéro, on pourra lire (dans l'ordre) Fanny Charrasse, Nina Allan, Stéphane Meyer, Christopher Priest et Stéphane Beauverger.
Tout commence très mal avec la nouvelle de Fanny Charasse qui, impeccable ou presque sur le plan de la forme, échoue à susciter le moindre intérêt. Des histoires de perceptions altérées qui ne mènent à rien, on en a lu des zillions… auxquels on peut maintenant rajouter cette inodore et indolore « Chronique d'une croissance ». Nina Allan, elle, nous dresse deux portraits de femme, une qui part dans l'espace, l'autre qui reste, une qui quitte l'humanité, l'autre qui cherche à trouver sa propre humanité. Un texte fade comme du Lipton Yellow. « À l'assaut du ciel » de Nina Allan se termine là où commencent les textes de John Varley sur la post-humanité. Lisez plutôt John Varley. Ensuite on touche le fond avec la nouvelle : « Moi, la forêt » de Stéphane Meyer, au mieux embarrassante. La seule raison valable qui pourrait expliquer sa présence au sommaire, c'est l'erreur que pourrait faire une adolescente distraite qui, affaiblie par les récentes douleurs de son épilation brésilienne, se jetterait sur la revue en criant : « Waoh ! un inédit de Stephenie Meyer ! ».
La revue redresse la barre sur la fin avec deux textes peu ambitieux, mais chacun très réussi dans son genre : « Futouristic.co.uk » de Christopher Priest est une rigolote histoire de voyage dans le temps, dans la grande tradition de Robert Sheckley. « La Couleur des angles morts » de Stéphane Beauverger est un très chouette (bien que trop court) hommage à Lovecraft et, évidemment, à sa « Couleur tombée du ciel ».
On ne cachera pas sa déception face à un sommaire aussi léger. Espérons que le numéro prochain sera plus consistant.